La condition de disciple. Éthique et politique chez J. B. Metz et S. Hauerwas
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- FormatePub
- ISBN978-2-204-11634-3
- EAN9782204116343
- Date de parution02/09/2016
- Protection num.Adobe DRM
- Taille604 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurEditions du Cerf
- PréfacierJean-Louis Souletie
Résumé
Y a-t-il une manière spécifiquement chrétienne de comprendre le politique et de s'y investir ? Si l'un des exercices nécessaires de la foi chrétienne consiste à contribuer à une société plus juste et à réaliser l'avènement du Royaume dans l'histoire, il faut dire la source de l'engagement chrétien. Le défi est double : le fidèle doit honorer l'originalité de sa foi mais aussi respecter la vocation universelle de l'Évangile.
En effet, la foi habitée doit pouvoir s'adresser à tous, dans un monde lui-même globalisé. Pour penser cette recherche, deux auteurs se révèlent particulièrement stimulants : Johann Baptist Metz et Stanley Hauerwas. Ces deux théologiens contemporains appartiennent à deux traditions ecclésiales distinctes (catholique et protestante) et à deux contextes culturels différents (européen et nord-américain).
Ils refusent aussi bien la privatisation de la foi qui a caractérisé nos sociétés occidentales que l'instrumentalisation politique du religieux dont l'actualité témoigne constamment. Contre la tentation du repli individualiste, ils rappellent les dimensions intersubjective, communautaire et politique de la vie chrétienne. Ils soulignent l'importance du récit dans la théologie et le rôle de l'autorité pour évaluer l'action.
De manière convergente, Johann Baptist Metz et Stanley Hauerwas envisagent la foi en tant que récit d'un engagement au service des autres. À partir de l'oeuvre de ces auteurs, il devient possible de penser la condition chrétienne comme une « condition de disciple ». En effet, devenir disciple de Jésus consiste à mettre en oeuvre la politique de l'Évangile. Cette « théologie politique » fait appel aux ressources de la foi et de la raison pour agir de façon responsable « avec et pour autrui », sans jamais tourner le dos aux souffrances humaines.
La politique de l'Évangile n'est pas un sectarisme mais le dépassement des frontières pour accueillir le Royaume qui vient.
En effet, la foi habitée doit pouvoir s'adresser à tous, dans un monde lui-même globalisé. Pour penser cette recherche, deux auteurs se révèlent particulièrement stimulants : Johann Baptist Metz et Stanley Hauerwas. Ces deux théologiens contemporains appartiennent à deux traditions ecclésiales distinctes (catholique et protestante) et à deux contextes culturels différents (européen et nord-américain).
Ils refusent aussi bien la privatisation de la foi qui a caractérisé nos sociétés occidentales que l'instrumentalisation politique du religieux dont l'actualité témoigne constamment. Contre la tentation du repli individualiste, ils rappellent les dimensions intersubjective, communautaire et politique de la vie chrétienne. Ils soulignent l'importance du récit dans la théologie et le rôle de l'autorité pour évaluer l'action.
De manière convergente, Johann Baptist Metz et Stanley Hauerwas envisagent la foi en tant que récit d'un engagement au service des autres. À partir de l'oeuvre de ces auteurs, il devient possible de penser la condition chrétienne comme une « condition de disciple ». En effet, devenir disciple de Jésus consiste à mettre en oeuvre la politique de l'Évangile. Cette « théologie politique » fait appel aux ressources de la foi et de la raison pour agir de façon responsable « avec et pour autrui », sans jamais tourner le dos aux souffrances humaines.
La politique de l'Évangile n'est pas un sectarisme mais le dépassement des frontières pour accueillir le Royaume qui vient.
Y a-t-il une manière spécifiquement chrétienne de comprendre le politique et de s'y investir ? Si l'un des exercices nécessaires de la foi chrétienne consiste à contribuer à une société plus juste et à réaliser l'avènement du Royaume dans l'histoire, il faut dire la source de l'engagement chrétien. Le défi est double : le fidèle doit honorer l'originalité de sa foi mais aussi respecter la vocation universelle de l'Évangile.
En effet, la foi habitée doit pouvoir s'adresser à tous, dans un monde lui-même globalisé. Pour penser cette recherche, deux auteurs se révèlent particulièrement stimulants : Johann Baptist Metz et Stanley Hauerwas. Ces deux théologiens contemporains appartiennent à deux traditions ecclésiales distinctes (catholique et protestante) et à deux contextes culturels différents (européen et nord-américain).
Ils refusent aussi bien la privatisation de la foi qui a caractérisé nos sociétés occidentales que l'instrumentalisation politique du religieux dont l'actualité témoigne constamment. Contre la tentation du repli individualiste, ils rappellent les dimensions intersubjective, communautaire et politique de la vie chrétienne. Ils soulignent l'importance du récit dans la théologie et le rôle de l'autorité pour évaluer l'action.
De manière convergente, Johann Baptist Metz et Stanley Hauerwas envisagent la foi en tant que récit d'un engagement au service des autres. À partir de l'oeuvre de ces auteurs, il devient possible de penser la condition chrétienne comme une « condition de disciple ». En effet, devenir disciple de Jésus consiste à mettre en oeuvre la politique de l'Évangile. Cette « théologie politique » fait appel aux ressources de la foi et de la raison pour agir de façon responsable « avec et pour autrui », sans jamais tourner le dos aux souffrances humaines.
La politique de l'Évangile n'est pas un sectarisme mais le dépassement des frontières pour accueillir le Royaume qui vient.
En effet, la foi habitée doit pouvoir s'adresser à tous, dans un monde lui-même globalisé. Pour penser cette recherche, deux auteurs se révèlent particulièrement stimulants : Johann Baptist Metz et Stanley Hauerwas. Ces deux théologiens contemporains appartiennent à deux traditions ecclésiales distinctes (catholique et protestante) et à deux contextes culturels différents (européen et nord-américain).
Ils refusent aussi bien la privatisation de la foi qui a caractérisé nos sociétés occidentales que l'instrumentalisation politique du religieux dont l'actualité témoigne constamment. Contre la tentation du repli individualiste, ils rappellent les dimensions intersubjective, communautaire et politique de la vie chrétienne. Ils soulignent l'importance du récit dans la théologie et le rôle de l'autorité pour évaluer l'action.
De manière convergente, Johann Baptist Metz et Stanley Hauerwas envisagent la foi en tant que récit d'un engagement au service des autres. À partir de l'oeuvre de ces auteurs, il devient possible de penser la condition chrétienne comme une « condition de disciple ». En effet, devenir disciple de Jésus consiste à mettre en oeuvre la politique de l'Évangile. Cette « théologie politique » fait appel aux ressources de la foi et de la raison pour agir de façon responsable « avec et pour autrui », sans jamais tourner le dos aux souffrances humaines.
La politique de l'Évangile n'est pas un sectarisme mais le dépassement des frontières pour accueillir le Royaume qui vient.




