Florence Darrow travaille dans l’édition et rêve d’être publiée elle aussi. L’ambition lui fait commettre une erreur et elle est licenciée. Elle parvient à rebondir : elle devient l’assistante de l’auteure d’un best-seller, qui écrit sous pseudonyme. Connue de tous, sous le nom de Maud Dixon, personne ne sait si elle est une femme ou un homme. La mission est secrète, Florence doit accepter un trou dans son C.V. et ne pas dire où elle est. Les deux femmes vivent isolées à la campagne et Florence est persuadée que cela va l’aider à écrire son livre. Un jour, la romancière
lui annonce que, pour son nouveau roman, elle doit faire des recherches au Maroc et elle lui propose de l’accompagner.
Dans le prologue, nous découvrons que Florence se réveille dans un lit d’hôpital. La police marocaine l’informe qu’elle a eu un accident de voiture. Elle n’a aucun souvenir. Elle décide alors de profiter des circonstances. Hélas, les rêves sont, parfois, plus dangereux que la réalité. Enferrée dans une spirale, la jeune fille est dépassée par ses mensonges. Les regrets deviennent plus grands que les espoirs.
La première partie dessine le portrait de Florence. Les deux suivantes décrivent la collaboration entre l’écrivaine affirmée et l’aspirante-écrivain, ainsi que la relation qui s’établit entre elles. La suite rebat les cartes… plusieurs fois. Qui mène le jeu ? Quelles sont les règles ? Ces dernières changent au fil des pages, nos certitudes vacillent, puis s’effondrent. La table de jeu se modifie, à mesure que les évènements se déroulent, et nous ne savons plus quelle est la pièce maîtresse. Même nos valeurs perdent leur essence : les frontières entre le bien et le mal et celles entre le mensonge et la vérité, sont de plus en plus ténues. Reste le choix entre deux maux : mais n’est-il déjà pas trop tard ?
Dès le début de l’histoire, la tension est présente, sans que l’on puisse identifier son origine. Plus les jours passent, plus elle prend de l’épaisseur. En effet, le déroulement de l’intrigue obscurcit les faits et notre jugement. Dans ce suspense millimétré, j’ai aussi beaucoup aimé l’humour : les dialogues, mais aussi les rebondissements, contiennent beaucoup de cynisme. Alexandra Andrews nous malmène et nous pousse dans des retranchements que nous n’avions pas anticipés. J’ai adoré ce thriller psychologique.
Qui mène le jeu ?
Florence Darrow travaille dans l’édition et rêve d’être publiée elle aussi. L’ambition lui fait commettre une erreur et elle est licenciée. Elle parvient à rebondir : elle devient l’assistante de l’auteure d’un best-seller, qui écrit sous pseudonyme. Connue de tous, sous le nom de Maud Dixon, personne ne sait si elle est une femme ou un homme. La mission est secrète, Florence doit accepter un trou dans son C.V. et ne pas dire où elle est. Les deux femmes vivent isolées à la campagne et Florence est persuadée que cela va l’aider à écrire son livre. Un jour, la romancière lui annonce que, pour son nouveau roman, elle doit faire des recherches au Maroc et elle lui propose de l’accompagner.
Dans le prologue, nous découvrons que Florence se réveille dans un lit d’hôpital. La police marocaine l’informe qu’elle a eu un accident de voiture. Elle n’a aucun souvenir. Elle décide alors de profiter des circonstances. Hélas, les rêves sont, parfois, plus dangereux que la réalité. Enferrée dans une spirale, la jeune fille est dépassée par ses mensonges. Les regrets deviennent plus grands que les espoirs.
La première partie dessine le portrait de Florence. Les deux suivantes décrivent la collaboration entre l’écrivaine affirmée et l’aspirante-écrivain, ainsi que la relation qui s’établit entre elles. La suite rebat les cartes… plusieurs fois. Qui mène le jeu ? Quelles sont les règles ? Ces dernières changent au fil des pages, nos certitudes vacillent, puis s’effondrent. La table de jeu se modifie, à mesure que les évènements se déroulent, et nous ne savons plus quelle est la pièce maîtresse. Même nos valeurs perdent leur essence : les frontières entre le bien et le mal et celles entre le mensonge et la vérité, sont de plus en plus ténues. Reste le choix entre deux maux : mais n’est-il déjà pas trop tard ?
Dès le début de l’histoire, la tension est présente, sans que l’on puisse identifier son origine. Plus les jours passent, plus elle prend de l’épaisseur. En effet, le déroulement de l’intrigue obscurcit les faits et notre jugement. Dans ce suspense millimétré, j’ai aussi beaucoup aimé l’humour : les dialogues, mais aussi les rebondissements, contiennent beaucoup de cynisme. Alexandra Andrews nous malmène et nous pousse dans des retranchements que nous n’avions pas anticipés. J’ai adoré ce thriller psychologique.