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Ici, ce sont la cause de l'âme et l'éternité qui sont nouées et ce nœud constitue la clé de la vie. Le poète recherche l'immortalité promise par la religion des anciens Egyptiens dans l'eau du Nil, eau de la mémoire et des songes, source de poésie. Les songes et l'imaginaire sont les lieux d'accès que le poète emprunte pour accéder à la connaissance :
Je martèle les songes où les forces immortelles Nouent mon Cime aux puissances cosmiques (Siwa, Chants de brumes, OP 68 / version définitive CB 16).
Le poète acquiert une inspiration cosmique offerte par les Dieux et s'ouvre au surnaturel par le rêve et à la révélation par l'écriture. Il est lié en son âme aux puissances cosmiques par les forces immortelles. Ainsi il s'assimile au " vivant ", à la clé de vie. Les forces immortelles ne sont pas les seules à créer des nœuds, les hommes eux-mêmes peuvent initier ces liens.
