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Sa voix.
Je me raccrochais de toutes mes forces à sa voix. Certaine, au plus profond de moi, qu'elle était ma planche de salut. L'ultime moyen de ne pas me perdre sur le chemin de la démence qui me tendait si avidement les bras. Il me parlait, avec des mots que je ne comprenais pas, mais qui avaient pourtant le mérite d'apaiser mon âme. Il me caressait : le dos et les cheveux. Il m'embrassait : le front, les tempes, la tête.
Les hommes se conduisaient-ils toujours ainsi ? Je ne savais plus distinguer ce qui était normal de ce qui ne l'était pas.
Toujours est-il que j'aimais être dans ses bras. Toujours est-il que j'aimais ses baisers et ses caresses. Toujours est-il que j'aimais entendre sa voix.