CRS = Détresse Tome 11 - E-book - PDF

Baffes Académie !

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Résumé

Nos CRS ont des souvenirs plutôt mitigés de leurs années passées sur les bancs de l'école, mais C'est pas parce qu'on est des brutes qu'on n'a pas de respect pour l'éducation ! clame notre Eugène Lacrymo préféré Cette fois-ci, nos gardiens de l'ordre préférés vont avoir à faire à forte partie : des étudiants ! Du petit jeune qui arrondit ses fins de mois en ramassant des pêches aux manifs de profs en furie sur qui on va enfin se venger de tout ce qu'on a subi pendant notre enfance, nos CRS ont affaire à forte partie ! On n'oublie pas au passage d'arracher la dent d'un collègue grâce au coup de la porte , de faire sauter les valises d'un futur jeune marié, alliances comprises, et d'oublier d'éteindre son portable pendant la revue...
Sans oublier de charger un Écossais tout seul, mais dangereux quand même, avec son tronc d'arbre, et de tester un nouveau bouclier thermique en fonçant violemment dedans (aie !), ou une matraque à décharges électriques (ahbobo !). Heureusement que bobonne est là pour régaler notre Eugène de chipolatas à la romaine, hélas pas facile à digérer d'où un cauchemar aux jeux du cirque digne d'Asterix ! Tout ça pour finir par affronter des pompiers armés de trombes d'eau et de neige carbonique.
Et on soigne ses ecchymoses à l'hôpital, où on constate qu'un doigt de CRS fille est aussi efficace qu'un poing de CRS-homme...

Caractéristiques

  • Date de parution
    27/02/2017
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-205-18376-4
  • EAN
    9782205183764
  • Format
    PDF
  • Nb. de pages
    48 pages
  • Caractéristiques du format PDF
    • Pages
      48
    • Taille
      39 649 Ko
    • Protection num.
      Digital Watermarking

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À propos des auteurs

"Le divan, c'est mon outil de travail. Dans presque toutes les pièces de la maison il y en un, ou quelque chose qui lui ressemble." Raoul Cauvin, scénariste aux mille et une histoires, l'avoue humblement : il ne peut réfléchir correctement que lorsqu'il est allongé. Il ajoute : "D'ailleurs, je vous défie de penser les yeux ouverts !" Né à Antoing le 26 septembre 1938, Cauvin est l'une des rares personnes à avoir suivi pendant cinq ans des études de lithographie publicitaire à l'Institut Saint-Luc de Tournai, pour découvrir en entrant dans la vie active que cette profession n'existait plus ! Suivent toute une série de petits métiers et notamment un emploi dans une usine de boules de billard, qui lui développe une véritable passion pour ce jeu sur tapis vert où l'on ne mise guère plus qu'une tournée générale. Il entre en 1960 aux Éditions Dupuis comme...
lettreur (passage obligé s'il en est), puis devient rapidement caméraman au département dessins animés où il restera 7 ans. Durant ces années, il se découvre une autre passion : le scénario. C'est Charles Dupuis lui-même qui lui offre sa chance. Cauvin fait ses premières armes avec des collaborateurs internes de la Maison : Ryssack ("Arthur et Léopold"), Gennaux ("L'Homme aux phylactères", "Loryfiand et Chifmol"), Degotte, Carlos Roque et Vittorio.
A ses débuts, il travaille avec une jeune dessinatrice parisienne : Claire Bretécher ! Leur collaboration donne naissance à une série intitulée "Les Naufragés". 1968 est l'année clef. Cauvin et Salvérius lancent leur propre western : "Les Tuniques Bleues", une bande dessinée d'humour sur fond de guerre de Sécession. A la mort du dessinateur, il propose la reprise de la série à Lambil qui la développera jusqu'aux hautes altitudes des best-sellers.
Cette saga dépasse les quinze millions d'exemplaires vendus en français et fait l'objet d'innombrables traductions à travers l'Europe. Toujours responsable de la vieille machine Rank tirant les copies et travaux d'agrandissement ou de réduction pour les rédactions et les auteurs de passage, Cauvin est désormais au centre de la toile et, grâce à sa renommée grandissante, il se voit sollicité par tous les dessinateurs à court de scénario. Une série de succès s'amorce avec Berck ("Sammy" et "Lou"), Mazel ("Caline et Calebasse", puis "Boulouloum et Guiliguili" et "Les Paparazzi"), Macherot ("Mirliton"), Walthéry ("Le Vieux bleu"), Counhaye ("Les Naufragés de l'espace"), Lambil ("Pauvre Lampil"), Kox ("L'Agent 212"), Sandron ("Godasse et Godaille"), Bercovici ("Les Grandes Amours contrariées"), Nic ("Spirou et Fantasio"), Carpentier ("Les Toyottes"), etc.
En parallèle, il écrit des scénarios pour les personnages de dessins animés de la Maison ("Musti", Tip et Tap", "Les Pilis") et leurs produits dérivés. S'il excelle dans l'aventure humoristique pour tous les publics et toutes les formes du gag visuel, il évolue dans les années 80 vers des productions plus incisives, proches souvent de l'humour noir et de la parodie délirante. Ainsi le veut sa nouvelle vague de dessinateurs : Bercovici ("Les Femmes en Blanc"), Hardy ("Pierre Tombal"), Glem ("Les Voraces"), Laudec ("Cédric" et "Taxi-girl"), Malik ("Cupidon"), Bédu ("Les Psy"), Carpentier ("L'Année de la bière", puis "Du côté de chez Poje"), Jean-Pol (la reprise de "Sammy" après le départ en retraite de Berck), etc. Rares sont les échecs : son imagination, la qualité de ses dialogues et le métier mis dans ses découpages qu'il livre complets à ses auteurs représentent une véritable mine d'or.
Le grand public est assuré de toujours trouver sous sa signature un album populaire et agréable à lire. C'est un don et il est extraordinaire qu'il puisse l'exercer sur autant de séries parallèles, le contraignant à fournir la matière d'une bonne quinzaine de volumes par année, sans jamais la moindre baisse de régime! Cauvin adore chasser les idées comme d'autres les papillons, et comme il le dit lui-même, pourvu que ça dure... Achdé est né en 1961 dans une famille rapatriée du Maroc.
Il grandit dans une ZUP de Nîmes, en pleine garrigue, au coeur d'un mélange de communautés et de cultures, ce qui n'empêche pas les bonnes relations quotidiennes et ni les jeux avec des copains venus d'horizons différents. « Je vivais La Ribambelle tous les jours ! », dit-il en évoquant sa jeunesse. Comme ses parents n'ont pas assez d'argent pour lui payer le cinéma, il se contente de regarder le film du dimanche à la télé.
« J'avais le choix entre un western et un film de chevaliers. Je préférais le premier : les cow-boys m'impressionnaient, alors que les chevaliers avaient l'air couillon dans leur boîte de conserve ! », raconte cet admirateur de L'Homme qui tua Liberty Valance, le film de John Ford. Attiré par les grands espaces, il se lance, en 1983, dans un voyage initiatique à la Jack Kerouac ; direction l'Amérique du Nord ! Il réunit ses (maigres) économies et cache de l'argent dans ses chaussettes pour échapper au contrôle des changes instauré par le gouvernement.
Il passe un mois entre Canada et États-Unis, et, hélas ! l'armée française se rappelle à son bon souvenir... Achdé - qui pensait effectuer un an et demi de coopération au Yemen, en souvenir des livres d'Henry de Monfreid - rentre en France pour faire ses classes à Aix-en-Provence ! Il rejoint le service de santé aux armés, puis, libéré, il reprend son métier de manipulateur en électroradiologie.
Mais le dessin titille cet amoureux de bande dessinée, fervent lecteur du magazine mythique Mad. Il laisse traîner quelques crobards dans la salle d'attente du cabinet, pour le plus grand bonheur des patients venus passer une radio. Il faut dire qu'il est tombé tout petit dans la marmite de la BD. La « faute » à Morris, à Lucky Luke et à la scène mythique du duel au poker dans l'album Le Juge, qu'il découvre à l'âge de 4 ans en lisant un numéro de Spirou.
À 7 ans, Achdé dérobe une partie de l'argent de la quête, à l'église, pour s'offrir son premier album de Lucky Luke ! Mais que les tenants de la morale se rassurent, le jour où il a repris la série, il est retourné sur les lieux pour mettre l'équivalent de la somme dans le tronc ! La suite est connue. Elle appartient à l'histoire contemporaine de la bande dessinée : après les années de galère, la création d'une petite agence de pub, les premiers dessins publiés dans Midi libre, la signature d'un contrat avec Dargaud le jour de ses 30 ans, le succès avec la série CRS = Détresse, c'est, enfin, la consécration avec la reprise de Lucky Luke.
« À mes débuts, je montais à Paris une fois par an pour présenter mon dossier... que tous les éditeurs refusaient, avec les prétextes les plus divers. L'un d'eux, très connu, m'avait dit : "Le gros nez, c'est terminé..." Je crois que c'est ma ténacité qui m'a permis de continuer ! », raconte Achdé. En effet, il n'a jamais baissé les bras, même pas quand il a tout perdu lors des inondations à Nîmes en 1988.
De toute façon, dès l'école maternelle, son avenir était écrit. Le jour où la maîtresse lui avait demandé ce qu'il ferait plus tard, sa réponse avait fusé, aussi rapide qu'un cow-boy dégainant son six-coups : « Je veux dessiner Lucky Luke ! »

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