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Soldat allemand capturé en août 1945 par l'armée Rouge, Clemens Forell écopa d'une condamnation à vingt-cinq ans de bagne dans des mines de Staline, près du détroit de Béring. Y parvenir dans des wagons à bestiaux, à pied dans la neige et le vent fut déjà une épreuve mortelle pour bon nombre des prisonniers. Forell, comme les autres, venus de partout, sera enfermé sous terre dans des conditions dantesques et n'aura de cesse de s'enfuir.
De cette incroyable aventure humaine, il retiendra pourtant un amour sans mesure pour cette Sibérie qui l'aura tant fait souffrir ; une Sibérie rude au-delà de l'imaginable qui lui aura offert le plus incompréhensible des cadeaux : la vie.
En 1953, un imprimeur-éditeur munichois, en écoutant l'un de ses techniciens raconter sa vie de prisonnier, son évasion et sa folle errance à travers la Sibérie, lui suggère d'en faire un livre.
C'est le romancier allemand Josef Martin Bauer (1901-1970), captivé par l'histoire de cet inconnu, qui relèvera le défi de la narration et fera de cette histoire vraie l'un des plus bouleversants témoignages de ce que l'homme peut entreprendre pour demeurer libre.
Survivre en Sibérie
Soldat Allemand, fait prisonnier par les Russes et condamné à 25 ans de camp de travail dans une mine de plomb Josef, après 3 ans de captivité s'évade enfin.
Si la description des conditions de vie dans ce goulag n'étonnera aucun des lecteurs d'aventures similaires,le récit de l'évasion et surtout les 4 ans d'errance dans une sibérie qu'on croirait déserte et hostile est tout à fait passionnant. La Sibérie est déserte et hostile l'été, peuplée et accueillante l'hiver où toute l'activité des sibériens se concentre. Une grande épopée qui conduit son héros à la liberté.