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Jules Lermina (1839-1913) laisse une oeuvre abondante, touchant à tous les genres, avec probablement une belle admiration pour Dumas, et dont "L'A. B. C. du Libertaire" aura une belle postérité.
Mais, au centre souterrain de l'oeuvre, l'occulte fait son travail, et notamment dans ses "Histoires incroyables" dont voici le premier tome (mais aussi dans "Deux fois morte", dans l'épais manuel de sa "Magie pratique", et ici, dans ce conte où on repense souvent aux études philiosophiques de Balzac, dans "Louis Lambert" ou "La Recherche de l'absolu".
Maîtrise des référents mystiques sous l'histoire tendue, où tous les personnages sont dessinés avec relief - et principalement les deux femmes, la mère, l'amante.
Maîtrise de la structure, sur l'éternel thème du Faust.
Et une langue souple, ductile et chaude, un bonheur sur un gouffre. "À brûler" paraît en 1889, et le titre s'explique à la fin : c'est le manuscrit de cette histoire, qui aurait dûêtre mis au feu. Heureusement pour nous, le voilà.
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