Le jour où l’Olympique Lyonnais remporta la Ligue des Champions UEFA

- Il y a 5 ans
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1er juin 2019, Estadio Metropolitano de Madrid, 22h58. Cüneyt Çakır, l’arbitre de la finale de la Ligue des Champions opposant l’Olympique Lyonnais à l’Atletico Madrid d’Antoine Griezmann siffle la fin du match sur la victoire inattendue des Gones 2-1.

Retour sur ce succès historique.

Bruno Génésio, le stratège

Si l’entraineur de l’OL a souvent été critiqué pour ses choix tactiques, force est de reconnaître qu’il a su mener son groupe à la victoire finale, ce qui n’est pas sans rappeler le parcours d'Aimé Jacquet à la tête des Bleus jusqu’à la Coupe du Monde 1998.

Plus qu’une dissertation, voici les 3 décisions fortes prises par Bruno Génésio et ayant eu un impact décisif sur le résultat final de ce match :

Retour au 3-5-2. Ce schéma tactique abandonné depuis plusieurs mois et réutilisé durant la finale a permis de contenir avec efficacité les velléités offensives de l’Atletico, tout en permettant une projection vers l’avant beaucoup plus rapide de la part des Gones et notamment des latéraux, Léo Dubois et Ferland Mendy.

Retour du banni. Coup de folie criaient certains à l’annonce de la composition d’équipe. Coup de génie l’affirmons-nous maintenant, après avoir été témoins de la performance défensive XXL du titulaire surprise de cette finale : Mapou Yanga-Mbiwa. Et que dire de son insolente réussite, quand à la 58ème minute, en voulant dégager en catastrophe depuis le rond central la passe en retrait mal ajustée de Marcelo, il envoya le ballon se ficher dans la lucarne du gardien madrilène trop avancé. Génie.

Coaching gagnant. On reconnait souvent un grand entraineur à sa capacité d’adaptation durant un match. Sur ce point, Génésio a encore démontré toute l’étendue de son talent, avec le remplacement dès la 80ème minute du transparent Memphis Depay par le jeune Amine Gouiri, tout juste revenu de sa longue blessure et à l’origine du penalty de la victoire à la 86ème minute, transformé par Nabil Fékir.


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Nabil Fékir, le nouveau Messi

Auréolé de son titre de champion du monde acquis l’année dernière, Nabil Fékir a été le grand artisan de la victoire lyonnaise. Il a éclaboussé la compétition et cette finale de toute sa classe, par sa vista, ses dribles courts et ses nombreuses passes qui auraient pu être décisives sans la maladresse chronique de Bertrand Traoré et Maxwell Cornet.

Cette confirmation d’un talent inné enfin exploité à son maximum peut d’ors et déjà lui faire espérer d’être propulsé au sommet du football mondial, avec en point de mire le fameux Ballon d’Or. Ce n’est en tout cas pas Lionel Messi, qui pourra nous contredire, lui et son équipe ayant été victime des Gones en huitième de finale de la compétition, avec un match retour qui a encore vu briller Nabil Fékir, auteur de 2 passes décisives et d’un triplé pour une victoire finale 3-5 à Barcelone. Le Président J.M. Aulas déclarera d’ailleurs à la fin du match « Ce soir, Nabil avait deux Messi dans chacune de ses chaussettes ». Cristiano Ronaldo likes that.


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L’Assistance Vidéo à l’Arbitrage (VAR), la revanche de 2005

86ème minute, Amine Gouiri, bien lancé en profondeur par Tanguy Ndombele est stoppé illicitement dans la surface de réparation par Diego Godin. L’arbitre de la rencontre ne bronche pas et fait signe au joueur de se relever. L’incompréhension et la colère est grande dans le camp lyonnais, quand soudain, M. Çakır met la main à son oreillette et arrête le jeu. S’en suit le traditionnel « air rectangle » effectué avec les doigts pour indiquer qu’il fait appel à l’Assistance Vidéo et va revoir l’action. Après quelques minutes de flottement, il désigne finalement le point de penalty : les lyonnais exultent ! C’est Nabil Fékir qui se chargera de transformer avec brio la sentence, d’une panenka anecdotique.

14 ans après le fameux « Il y avait penalty sur Nilmar … »*, l’Histoire ne se répètera donc pas et la technologie a définitivement prouvé son utilité au monde du football. Jusqu’à la prochaine erreur (interprétation) d’arbitrage.


*Lors du quart de finale retour de la Ligue des Champions en 2005, l’arbitre de la rencontre « oubliera » de siffler un penalty provoqué par le brésilien Nilmar pour l’Olympique Lyonnais lors de la prolongation. Incapable de se départager, les deux équipes iront aux tirs au buts et c’est le PSV Eindhoven qui éliminera le club français.


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PS : ceci est bien évidemment une fiction, toute ressemblance avec des faits et/ou personnages réels ne serait que pure et fortuite coïncidence

Par Thibault, responsable E-Commerce