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Le père Jean-Marie Benjamin est actuellement secrétaire-général de la Fondation Beato Angelico ; il est aussi membre de la Société des gens de lettres de France et président du Benjamin Committee for Irak. En 1998, il réalise le documentaire Irak : la genèse du temps. En décembre de cette même année, il est un des rares journalistes présents à Bagdad pendant les bombardements occidentaux. En septembre 1999, il publie le livre Irak : l'apocalypse, dans lequel il dénonce la guerre terroriste des anglo-américains, les effets de l'uranium appauvri et des sanctions.
En juillet 1999, il présente au Parlement italien un rapport qui sera à l'origine d'un vote à une large majorité demandant au gouvernement italien de rétablir ses relations diplomatiques avec Bagdad et d'intervenir auprès de l'ONU pour réclamer la fin de l'embargo. Le 3 avril 2000, il organise un vol Amman-Bagdad en violation de l'embargo. Le 29 novembre 2000, il intervient sur l'Irak au Parlement britannique en présence de nombreux députés anglais.
Le 11 décembre 2000, il est à l'origine d'un vol aérien de Paris à Bagdad avec cent dix-huit personnalités françaises, italiennes, suisses, hollandaises et anglaises. En décembre 2001, il présente aux Parlement italien et britannique le documentaire Irak : le dossier caché, dans lequel des ex-fonctionnaires des Nations unies accusent les commissions de l'Organisation de s'être pliées aux pressions des gouvernements de Londres et de Washington.
En juin 2002, il publie Objectif Irak. Dans le viseur de Washington.
