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Tony Scott. L'homme à la casquette rouge et au cigare vissé au bec, souvent entouré de somptueuses jeunes femmes bien balancées. Bref, un personnage en soi à l'attitude résolument rock and roll ; il était le premier d'ailleurs à qualifier son cinéma de punk. Dès Les Prédateurs, on ne cessa de le renvoyer à son style bariolé et à ses manières de faiseur présumé. Pourtant, on pouvait déjà y déceler la promesse de l'oeuvre à venir.
Après l'immense succès de Top Gun, suivirent entre autres jours de tonnerre, Le Dernier Samaritain ou True Romance, d'abord fraîchement accueillis, mais qui finirent par trouver leur public en grande partie dans les travées des vidéoclubs. Et lorsqu'au tournant des années 2000, nombre de cinéastes de sa génération disparurent des écrans radar à l'instar de la VHS, Tony Scott connut lui une seconde jeunesse avec des films aussi importants que Spy Game, Man on Fire ou Domino.
On commença alors à s'attarder sur son cas. A la mort prématurée du réalisateur, en 2012, demeurait l'oeuvre, définitivement révélée. Vous trouverez dans ces pages une évocation documentée des coulisses de cette oeuvre, de l'arrivée d'un pubard anglais à Hollywood à sa collaboration avec Quentin Tarantino ou Denzel Washington, sans oublier les figures tutélaires que furent Don Simpson et Jerry Bruckheimer.
Aubry Salmon