Hommes & Migrations N° 1252, Novembre-Dé

Langues de France

Marie Lazaridis

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Sylvie Durand-Savina

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Collectif

Note moyenne 
Marie Lazaridis et Sylvie Durand-Savina - Hommes & Migrations N° 1252, Novembre-Dé : Langues de France.
Désormais, les langues dites "minoritaires", qu'elles soient territorialisées comme les langues régionales, du basque au catalan en passant par l'alsacien... Lire la suite
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Résumé

Désormais, les langues dites "minoritaires", qu'elles soient territorialisées comme les langues régionales, du basque au catalan en passant par l'alsacien ou le corse, ou dispersées sur le territoire comme les langues des immigrés, qu'elles soient langues officielles quelque part dans le monde (le portugais ou le turc) ou non reconnues dans leur pays (le berbère ou le kurde), font officiellement partie intégrante du paysage culturel français et sont reconnues en tant que telle par l'Etat. Et cette reconnaissance du pluralisme linguistique qui caractérise la France d'aujourd'hui constitue véritablement une révolution culturelle, discrète mais bien réelle. C'est ainsi que la délégation à la Langue française du ministère de la Culture est devenue délégation à la Langue française et aux langues de France. En lisant l'interview de son ancien délégué général dans les pages qui suivent (pp. 6 à 9) ou en se rendant sur le site Internet de la délégation on pourra mesurer l'importance de ce tournant dans un pays qui avait jusqu'à présent mis toute son énergie dans le refus des langues et cultures minoritaires (singulièrement régionales, au nom de la République une et indivisible), et dans un volontarisme éperdu au niveau international, en souhaitant faire du français une "langue-monde" (ce qu'elle est de facto, mais l'hégémonie parfois arrogante de l'anglais lui fait de l'ombre). D'ailleurs, ce dernier objectif n'est pas abandonné, mais la reconnaissance des langues des immigrations sur le territoire français lui donne paradoxalement plus de légitimité. En effet, la francophonie au niveau international perd ce caractère "néocolonial" qui lui a longtemps été reproché par les pays de son ancien Empire, lors même que les langues issues dudit Empire sont à leur tour devenues "langues de France". Pour autant, cette reconnaissance n'est pas naïveté. L'enseignement des langues et cultures d'origine à l'école (Elco) n'est pas l'alpha et l'omega de la délégation, et l'action de l'Etat ne favorise pas le communautarisme. La langue nationale est toujours celle qui est utilisée par l'administration, elle est toujours défendue au niveau international, mais désormais les cultures minoritaires peuvent se faire entendre au-delà de la famille et - justement - de la "communauté". Philippe Dewitte

Sommaire

    • Une diversité linguistique qui ne se cache plus
    • Bien dans nos langues
    • Une approche quantitative de l'intégration linguistique en France
    • L'enseignement du Berbère en France : une ouverture incertaine
    • La " darja ", langue de culture en France
    • Les Elco, entre reconnaissance et marginalisation
    • Langues, langages et lien social
    • Pratiques langagières chez des adolescents d'origine maghrébine
    • Le langage des médias sur " les cités " : représenter l'espace, légitimer le contrôle
    • Le sens des mots dans les usages de la photographie anthropologique (1960-1900)

Caractéristiques

  • Date de parution
    19/11/2004
  • Editeur
  • ISBN
    5552855670297
  • EAN
    5552855670297
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    132 pages
  • Poids
    0.315 Kg
  • Dimensions
    16,5 cm × 24,0 cm × 1,0 cm

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