Bruges

Valentin Vermeersch

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Collectif

Note moyenne 
Valentin Vermeersch et  Collectif - Bruges.
Une ville singulière mérite un livre singulier. Trop souvent, Bruges a été réduite à quelques clichés familiers : une ville médiévale parfaitement... Lire la suite
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Résumé

Une ville singulière mérite un livre singulier. Trop souvent, Bruges a été réduite à quelques clichés familiers : une ville médiévale parfaitement préservée ou, au contraire, une illusion grandiose de façades néogothiques destinée aux touristes. Aucune de ces descriptions ne lui rend justice. Pas plus d'ailleurs que le récit fin de siècle de Bruges-la-Morte, davantage un mythe romantique qu'une réalité historique.
Certes, la Bruges provinciale et assoupie du XIXe siècle offre un contraste frappant avec la cité médiévale florissante dont la renommée traverse les frontières. Centre cosmopolite du commerce mondial dès le XIe siècle, la ville connaît son apogée quelque quatre cents ans plus tard dans le faste de la cour bourguignonne. Si au XVIe siècle la fière Athènes du Nord confirme encore sa position de foyer intellectuel, son rayonnement s'affaiblit néanmoins lentement par la suite.
Bruges n'en était pas morte pour autant, loin de là : de nombreux édifices construits au cours des siècles suivants émaillent encore ses rues et ses places, attestant de la permanence d'un réel dynamisme. D'autant que se profilait une nouvelle ère de prospérité : dès les années 1900, la construction du port de Zeebrugge fouette l'économie de la ville, alors même que le cœur historique commence à drainer des masses de plus en plus importantes de touristes.
Epargnée des ravages de la guerre, des désastres naturels et des bouleversements urbanistiques, Bruges s'est édifiée en un paysage urbain harmonieux, auquel chaque siècle a apporté sa pierre. A ville singulière, liure singulier, disions-nous... Dans des contributions captivantes, trois historiens retracent l'évolution de Bruges depuis sa naissance. Leur étude est étayée par une collection de cartes inédites qui racontent en images l'histoire de la cité.
Un photographe d'art livre son regard personnel sur la ville dans une série de clichés reproduits avec le plus grand soin. Avec affection mais aussi lucidité, cinq célèbres Brugeois nous confient leur relation à la cité et ébauchent ses perspectives d'avenir. Les calligraphies originales qui illustrent leurs pages complètent ce fascinant kaléidoscope de la Venise du Nord.

Caractéristiques

  • Date de parution
    11/09/2002
  • Editeur
  • ISBN
    90-6153-500-X
  • EAN
    9789061535003
  • Présentation
    Relié
  • Nb. de pages
    316 pages
  • Poids
    2.195 Kg
  • Dimensions
    24,0 cm × 29,0 cm × 3,5 cm

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À propos des auteurs

Valentin Vermeersch (Bruges, 1937) Valentin Vermeersch est licencié en histoire de l'art (1960) de l'Université de Gand, où il a également obtenu son titre docteur (1972). Conservateur (1972) puis conservateur en chef (1980-2001) des Stedelijlce Musea Brugge, il a été commissaire et commissaire en chef d'importantes expositions, telles que " L'art Flamand sur parchemin " (1980), " Pieter Fourbus " (1984), " Chefs-d'œuvre de la tapisserie brugeoise " (1987), " Chefs-d'œuvre de l'orfèvrerie brugeoise " (1993), " Hans Memling " (1994) et " Kant en Europe " (1997).
Il a signé, en tant qu'auteur et/ou directeur scientifique, de nombreuses publications consacrées à Bruges comme ville historique et centre artistique, dont Bruges, mille ans d'art (1981) , Brugge en de zee (1982) et Bruges et l'Europe (1992). Marc Ryckaert (Bruges, 1949) Marc Ryckaert est licencié en histoire de l'Université de Gand où il a ensuite travaillé au sein de la section Moyen Age. Il travaille depuis 1992 pour le service culturel de la Province de Flandre-Occidentale dans lequel il dirige la section du Patrimoine culturel.
La plupart de ses publications portent sur les origines de Bruges et son évolution urbanistique ainsi que sur l'histoire du Zwin. Heidi Deneweth (Bruges, 1961) Heidi Deneweth est licenciée en histoire de l'Université de Gand où elle a présenté un mémoire de licence sur les femmes et la criminalité à Bruges au XVIIe siècle. Elle a encadré les groupes de travail Huizengeschiedenis des Archives de la Ville de Bruges et collaboré à un guide de promenade, à divers rapports sur les maisons et à un vade-mecum portant sur la recherche en ce domaine.
Elle prépare actuellement une thèse de doctorat sur l'habitat et la vie en commun à Bruges à l'époque moderne. Romain Van Eenoo (Bruges, 1934) Romain Van Eenoo est professeur ordinaire émérite de l'Université de Gand. Il y a soutenu une thèse sur l'histoire politique de Bruges au cours du XIXe siècle. Il a principalement publié sur la politique intérieure belge, l'histoire de la presse et l'histoire de Bruges.
Il est le directeur de la " Bibliographie d'histoire de Belgique " qui paraît dans la Revue belge de philologie et d'histoire. Jean Dethier (Bruges, 1939) Né à Bruges de famille wallonne, c'est à Bruxelles qu'il devient architecte et urbaniste. Après sept ans au Maroc - où il participe avec l'ONU à l'invention in situ du " ruralisme " et à la réactualisation des habitats en terre crue -, Princeton University l'invite à faire le bilan de ses expériences.
Dès 1975, la France le sollicite pour déployer au Centre Pompidou une ambitieuse stratégie à long terme visant à y initier un public d'une ampleur sans précédent aux enjeux de l' " environnement bâti ". En vingt-cinq ans il a conçu et mis en scène, sur un registre onirique, vingt expositions militantes réconciliant histoire, actualité et prospective, marquées par sa forte personnalité. Leur succès à travers le monde entier (soixante étapes dans vingt-quatre pays) est notoire.
Ses ouvrages sont traduits en treize langues. La pertinence et la séduction de leur propos ont contribué à démocratiser la culture architecturale et urbaine. Parmi ses succès d'audience internationale figurent " Le temps des gares ", " La ville ", " Living Bridges ", " Châteaux Bordeaux " ou " Architectures de terre ", ces trois dernières ayant, à son initiative, propulsé " le musée " hors de ses murs : " sur le terrain " pour " passer à l'acte " comme promoteur d'innovations culturelles et sociales.
Sur le " Développement durable " il prépare sa plus ambitieuse exposition. Apprécié par un large public, les médias et ses pairs, l'Etat l'élève au rang de Chevalier des Arts et lui attribue la plus haute distinction : le Grand Prix national d'Architecture. (Luc Letin)

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