Une après-midi d'analyse

Comment écrire la clinique analytique ? Cet ouvrage tente de rendre compte du travail au quotidien d’un psychanalyste. A l’appui de courtes fictions, drôles ou plus graves, est présenté le rapport singulier de paroles et d’échanges existant entre des analysant(e)s et leur analyste lors d’une cure : rapport, dit transférentiel, où les deux protagonistes sont parties prenantes. Suivant une écriture réaliste et suggestive, sans développements théoriques, l’auteur vise à éclairer différentes questions sur l’exercice de la psychanalyse.
Qu’appelle-t-on transfert ? Comment se construit-il ? L’analyste peut-il y être entamé subjectivement ? Quelles questions peut-il se poser pendant et en dehors des séances ? Comment intervient-il en parlant ou pourquoi reste-t-il silencieux ? Comment les méandres de l’association libre font-ils surgir de l’inouï qui peut défaire des symptômes ? Ou réveiller des questions qui restaient en souffrance et qu’il est essentiel de rouvrir, pour pouvoir les résoudre, parfois avec douleur ? Le premier chapitre décrit l’après-midi d’un psychanalyste, Vincent Silvuni.
Plusieurs analysants se succèdent dans son cabinet. A travers le déroulé des différentes séances de cet après-midi, le lecteur prend contact avec chacun d’entre eux dans leur univers singulier. Il les retrouvera ensuite : à chaque patient, et à son trajet analytique propre, sera consacré un chapitre particulier.