L'oiseau ventriloque

Jean Mohr

,

Simone Mohr Turrettini

Martin Nicoulin

(Préfacier)

Note moyenne 
Jean Mohr et Simone Mohr Turrettini - L'oiseau ventriloque.
Ce livre est le récit de l’aventure, ou plutôt de la mésaventure, de feu René Turrettini en Argentine dans le Haut-Parana dans la province de Misiones... Lire la suite
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Résumé

Ce livre est le récit de l’aventure, ou plutôt de la mésaventure, de feu René Turrettini en Argentine dans le Haut-Parana dans la province de Misiones entre 1917 et 1932, et du voyage effectué sur ses traces quelques années après sa mort par sa fille Simone, réalisatrice à la Télévision Suisse romande, accompagnée de son mari Jean Mohr photographe. Ce livre est composé de textes de Simone Mohr-Turrettini ainsi que d’extraits du récit de feu son père René Turrettini, avec quelques photos noir et blanc d’époque ainsi que de textes et photos couleur de Jean Mohr.
René Turrettini est parti en Argentine avec en tête un rêve partagé par de nombreux jeunes suisses romands : celui de l’Eldorado. Avec un but, tenter de faire fortune. A cette époque, la Suisse était dans une triste situation et connaissait un taux de chômage important. L’avenir des jeunes Suisses semblait barré alors que l’Argentine était un pays riche et plein de promesses. Pendant les deux premières années sur place, René a travaillé comme simple péon sur une plantation de maté dirigée par un suisse à Puerto Bemberg.
Il reçoit ensuite un petit héritage de sa grand-mère qui lui permet d’acheter quelques dizaines d’hectares de forêt vierge à défricher pour constituer une plantation de maté avec l’expérience acquise dans ce domaine à Bemberg. Il vit pendant deux ans et demi dans une cabane de branchages avec son chien ainsi qu’avec un serpent logé dans le toit. Entouré de quelques péons de la région, principalement des Indiens guaranis, il arrive peu à peu à créer sa propre plantation, construit ensuite sa maison en planches et prend un congé de six mois pour retourner en Europe, où il rencontre Gabrielle Martin.
Ils se marient et retournent en Argentine en 1930. La plantation commence à prospérer mais malheureusement, tous les deux attrapent la malaria et doivent rentrer d’urgence en Suisse pour la naissance de leur fille en 1932. Pendant son absence, il confie la gérance de sa propriété à un Suisse. Entretemps s’installe le régime de Péron suivi d’une dévaluation importante de la monnaie. Depuis la Suisse, René tente de vendre son domaine mais en vain ; impossible de récupérer quoi que ce soit malgré plusieurs retours infructueux en Argentine.
Quelques années après sa mort, sa fille Simone et son mari décident d’entreprendre un pèlerinage sur place en hommage à René Turrettini. Ils s’efforcent alors de rencontrer quelques personnages qu’il a connus en son temps, dans l’espoir de comprendre un peu mieux ce qui a pu se passer.

Caractéristiques

  • Date de parution
    21/10/2014
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-8321-0620-4
  • EAN
    9782832106204
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    160 pages
  • Poids
    0.6 Kg
  • Dimensions
    15,5 cm × 23,5 cm × 0,1 cm

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À propos des auteurs

Jean Mohr est né à Genève le 13 septembre 1925. Après un bref passage dans le monde de la publicité, il part au Moyen-Orient où il s’occupe pendant deux ans des réfugiés palestiniens comme délégué du CICR puis de l’UNRWA. Il passera ensuite par la peinture à Paris (académie Julian), avant de venir à la photographie vers l’âge de 30 ans. Métier qu’il pratique avec passion encore aujourd’hui. Il se marie en 1956 avec Simone Turrettini, qui deviendra par la suite réalisatrice à la Télévision Suisse romande et obtiendra de nombreux prix internationaux pour ses documentaires en Suisse et à l’étranger.
Ils ont deux fils : Michel et Patrick. A l’exposition nationale suisse de Lausanne, en 1964, Jean Mohr figurait dans la "Voie Suisse". En 1978, il a obtenu le Prix du photographe ayant le plus collaboré à la cause des Droits de l’Homme à la Photokina de Cologne, en 1984 le Prix de la photographie contemporaine au musée de l’Elysée à Lausanne (avec l’expo "C’était demain"), et en 1988 le Prix de la Ville de Genève pour les Arts plastiques attribué pour la première fois à un photographe.
Simone Mohr-Turrettini est licenciée ès sciences chimiques de l’Université de Genève avec une spécialisation en bactériologie. En 1956, elle se marie avec Jean Mohr, photographe, avec qui elle aura deux fils : Michel et Patrick. Depuis 1969, elle change de cap et réalise une série de six films scientifiques et de trois films sur la musique intitulée "Musique ouverte" en coproduction avec l’UNESCO, puis une série de six films dans la série les "Clés du regard", en coproduction avec la Télévision suisse romande.
Dès 1975, elle est engagée comme réalisatrice à la Télévision suisse romande et réalise de plus de soixante films d’une heure pour cette télévision dans le cadre des magazines "Dimensions", "Clefs du regard" et "Temps Présent". Elle a reçu le Prix Gazeta au Portugal et le Prix des Médias Nord-Sud à Genève pour le film "Printemps amer ou le retour des permis A" en 1985 ; le Grand Prix pour "l’Info en question" au festival Input d’Hiroshima 1991 ; le Prix du festival de l’environnement à Paris 1992 avec "Poubelles de riches, poubelles de pauvres" (un regard alterné avec la télévision du Bénin) ; le Prix de la meilleure réalisation artistique pour "La Danse des ombres", Christian Boltanski en 1990 au festival d’art du centre national d’art moderne Georges Pompidou à Paris.
Elle a réalisé un CD-Rom intitulé "Jean Mohr. Itinéraire d’un photographe" et publié un petit livre intitulé "Le Souffle du temps, carnets d’une baroudeuse" (Editions Métropolis, 2004), ainsi que "La Seconde vie de Natacha" (Editions de la Société des écrivains à Paris, 2012).

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