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Des deux attitudes possibles de l'existence, il faut choisir. Gusdorf a choisi le romantisme et laisse le cartésianisme. Le romantisme vise la réactualisation de la chrétienté, forme primitive du christianisme, met l'homme en face de Dieu, sans intermédiaire. Cet homme devant Dieu est le kamo, homme authentique, homme concret ou romantique éternel. C'est dans le romantisme allemand que Gusdorf puise cette métaphysique, laissée inachevée par les deux frères Schlegel et Novalis.
Gusdorf la parachève et la systématise. Il la livre comme la seule capable de situer l'homme : l'homme n'est rien sans Dieu.