Etoffes & littérature - Les étoffes dans la littérature au XIXe siècle - Grand Format

Sophie Rouart

,

Anne Sudre

Note moyenne 
Le XIXe siècle voit se développer l'intérêt des écrivains pour les tissus d'ameublement, aussi bien dans la décoration de leurs demeures que dans... Lire la suite
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Résumé

Le XIXe siècle voit se développer l'intérêt des écrivains pour les tissus d'ameublement, aussi bien dans la décoration de leurs demeures que dans l'écriture de leurs romans. Certains auteurs sont particulièrement investis dans le choix des tissus meublant leurs intérieurs : Honoré de Balzac, Victor Hugo, George Sand, Edmond et Jules de Goncourt, Emile Zola et Guy de Maupassant. A une époque où l'obsession de l'apparence et la recherche du confort s'amplifient, jusqu'à créer des pièces habillées du sol au plafond, les étoffes reflètent la manière dont les écrivains s'approprient leur univers intime.
La décoration, voire la mise en scène comme chez Hugo ou les Goncourt, recouvre des dimensions multiples : sociale, professionnelle, économique, créative, esthétique, symbolique, sensuelle, psychologique. Avec la floraison des romans réalistes, les textiles décoratifs occupent une place importante au fil des pages, parmi les détails caractérisant les personnages, et constituent un langage à part entière.
Les auteurs utilisent une grande diversité de tissus, dont les sonorités rythment le texte : la moire, le damas, le velours d'Utrecht ou de Gènes, le lampas, le brocart pour les plus évocateurs. Sous l'impulsion de la révolution industrielle, de nouveaux thèmes se déploient : le développement des manufactures, l'apparition des grands magasins, la transformation de l'économie et des métiers du textile.
Le Cousin Pons, Bel-Ami, Au Bonheur des Dames, Nana, La Conquête de Plassans illustrent ces univers. A contre-courant, Chateaubriand était peu intéressé par les tissus d'ameublement pour ses demeures, mais utilisait le vocabulaire des étoffes pour tisser des métaphores en lien avec la nature, tandis qu'Atala et Les Martyrs furent transposés dans les toiles imprimées. Cet ouvrage invite à une réflexion sur le rapport de l'écrivain aux étoffes, tant dans la sphère privée que dans ses écrits.
Il accompagne et prolonge une exposition consacrée aux textiles d'ameublement chez les écrivains et dans la littérature au XIXe siècle, présentée au Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups - parc et maison de Chateaubriand, en partenariat avec la Maison Pierre Frey.

Caractéristiques

  • Date de parution
    05/03/2022
  • Editeur
  • ISBN
    978-88-366-5040-8
  • EAN
    9788836650408
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    143 pages
  • Poids
    0.625 Kg
  • Dimensions
    21,0 cm × 26,5 cm × 1,3 cm

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L'éditeur en parle

A partir de l'automne 2021, deux expositions au Musée de la Toile de Jouy et à la Maison de Chateaubriand feront découvrir la richesse et la singularité des liens entre les étoffes et la littérature. Qu'elles soient tendues sur les murs, encadrent les portes et fenêtres, ou ornent le mobilier, les étoffes d'ameublement inspirent la littérature, et réciproquement. Ces deux expositions résultent d'une étroite collaboration scientifique entre le Musée de la Toile de Jouy et la Maison de Chateaubriand associée à la Maison Pierre Frey.
Chaque institution muséale présente un aspect du sujet sur le mode de la résonance. Du roman au mur pour la première et du mur au roman pour la seconde, elles présentent les mécanismes de la création décorative et littéraire dans lesquelles l'étoffe est centrale. Avec " La littérature dans les étoffes aux XVIIIe et XIXe siècles ", le Musée de la Toile de Jouy explore les thèmes littéraires et musicaux qui ont inspirés les arts décoratifs, en particulier les indienneurs, pour concevoir des toiles imprimées qui servaient à décorer les intérieurs.
Six sections thématiques permettent de parcourir les liens entre la littérature et le goût des étoffes. Avec " Les étoffes dans la littérature au XIXe siècle ", la Maison de Chateaubriand et la Maison Pierre Frey traitent plus spécifiquement de l'intérêt des écrivains pour les textiles, aussi bien dans le décor de leurs intérieurs que dans la narration de leurs romans. L'exposition propose également un aparté sur la représentation de deux romans de Chateaubriand, en particulier dans les toiles imprimées.

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