Le Creusot 1898-1900 - La naissance du syndicalisme et les mouvements sociaux à l’aube du XXe siècle

René-Pierre Parize

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René-Pierre Parize - Le Creusot 1898-1900 - La naissance du syndicalisme et les mouvements sociaux à l’aube du XXe siècle.
"Aujourd'hui ont eu lieu les dernières manifestations des grévistes. Ils se sont assemblés place du Guide, à deux heures. Il y avait environ cinq... Lire la suite
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Résumé

"Aujourd'hui ont eu lieu les dernières manifestations des grévistes. Ils se sont assemblés place du Guide, à deux heures. Il y avait environ cinq à six mille assistants. On s'est félicité, on s'est congratulé, puis sur la proposition de M. Charleux, président du Comité de la grève, l'assemblée décide que les grévistes présents se rendront en colonne, et à pied, jusqu'à Montchanin où ils porteront à leurs camarades les remerciements des ouvriers du Creusot.
Les ouvriers mineurs de Montchanin, employés de la maison Schneider, bien que n'ayant aucune réclamation à formuler, s'étaient simplement mis en grève par esprit de solidarité. Montchanin est à dix kilomètres du Creusot ; les ouvriers sont partis à trois heures, toujours avec leurs tambours, clairons et drapeaux. Ils ont fait leur manifestation à Montchanin, qui les a du reste reçus avec un enthousiasme fou.
Grévistes du Creusot et grévistes de Montchanin ont fraternisé de quatre heures et demie à six heures ; puis, à six heures, par la nuit noire, à peine éclairée d'un mince croissant de lune, les Creusotins ont repris le chemin de leur cité, parcourant gaiement la campagne silencieuse, d'où s'élevaient dans l'air pur du soir, les douces senteurs des prés trempés d'un brouillard léger et des bois encore touffus.
A huit heures, les grévistes rentraient au Creusot et se séparaient définitivement. Je dis définitivement, car le bureau du syndicat a décidé, ce soir même, qu'il n'y aurait plus ni meetings, ni discours, ni manifestations. Adieu donc aux longs cortèges, aux immenses drapeaux, aux bruyants tambours, aux sonores clairons. Nous ne verrons ni n'entendrons plus les uns et les autres". Le Figaro du 10 octobre 1899.

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