Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
A travers les Tiodore, une famille de paysans de Haute-Savoie, Gilbert Dez remonte le temps et mesure l'évolution des mentalités. Conté comme une histoire...
Lire la suite
18,00 €
Neuf
Actuellement indisponible
Résumé
A travers les Tiodore, une famille de paysans de Haute-Savoie, Gilbert Dez remonte le temps et mesure l'évolution des mentalités. Conté comme une histoire au coin du feu, L 'Appel de l'or blanc plonge le lecteur dans ce monde rural où l'on économise autant les sous que les mots. Le quotidien, rythmé par les saisons et les semailles, va se retrouver inféodé au tourisme et à la frénésie d'argent qui en découle. Le tintement des pièces, amassées avidement, remplace peu à peu celui des sonnailles des bêtes à l'alpage. À l'appel de l'or blanc, l'hystérie collective s'empare de la population et gangrène les sentiments. La solidarité et l'amitié font place à la méfiance et à la jalousie. L'appât du gain dévore à belles dents l'authenticité et le bon sens populaire. L'obsession de la rentabilité va grignoter ces gens simples où les rapports sont rustres, où il est mal venu de montrer ses émotions, où les silences valent plus que la parole. Lancés dans une course effrénée, ils vont y laisser leur âme. L'Appel de l'or blanc est une comédie humaine au parfum de terroir. Les mots sobres et rêches comme les mains des paysans, résonnent en écho dans la vallée. Comme des flocons silencieux, ils saupoudrent ces vies qui se désagrègent. On s'y réchauffe à la chaleur du poêle à bois ou au bal de la place de la mairie. Dans un parler authentique, teinté de patois savoyard, ce récit s'enracine dans le cœur comme le vent des montagnes et se déguste comme les myrtilles sauvages.