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« En cette année où la célébration du Bicentenaire de la Révolution fait couler une rhétorique ampoulée, (...) l'ouvrage que voici vient à point rappeler que ce qui dure signifie davantage que ce qui déchire. Et que la véritable révolution, silencieuse celle-là, insidieuse, s'opère peut-être sous nos yeux, au milieu de l'indifférence générale : il s'agit de celle qui, une année après l'autre, vide la capitale de ses forces vives, refoulant vers la périphérie les terreurs qu'elle ne réussit plus à dompter.
A qui appartient Paris? La naissance et l'argent y ont toujours fait leur place aux pauvres. La finance moderne n'y parvient pas. Cela fait la nostalgie de ce livre, qui, d'une ville vivante, aboutit à une métropole hantée de fantômes. »
Extrait de la préface de Michel del Castillo.
