Concordia - Un idéal de la classe dirigeante à la fin de la République - Grand Format

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Résumé

La concordia est un terme dont l'utilisation est chargée de sens socialement et politiquement ; la concordia détermine et justifie des conduites civiques dans le contexte troublé de la fin de la République. Philippe Akar en a rassemblé les occurrences dans les sources de la fin de la République afin de dégager une conception unique de la concorde, en s'intéressant aux conditions d'élaboration du discours qui est consacré, et en s'attachant au réseau de connotations auquel le terme est associé.
Les sources qui permettent de traiter ce sujet sont essentiellement des sources littéraires. Les oeuvres de Cicéron sont largement utilisées ; elles expriment le point de vue d'un contemporain mais aussi d'un homme qui a participé aux luttes politiques de son temps. Mais le travail d'Akar dépasse ce qu'aurait été une étude littéraire traditionnelle. L'auteur s'oriente dans des études fouillées qui l'engagent dans les composantes du champ politique, l'établissement du discours légitime, les stratégies de persuasion, la polysémie des comportements, etc...

Sommaire

  • LA REPRESENTATION DE LA CONCORDIA DANS LA ROME D'AVANT LES GRACQUES
  • LA RUPTURE DE LA CONCORDIA DANS LA SECONDE PARTIE DU IIE SIECLE : LA FIN DU METUS HOSTILIS ET LES TRIBUNATS DES GRACQUES
  • LA CONCORDIA DE LA CLASSE DIRIGEANTE PENDANT LA PERIODE SYLLANIENNE
  • CONCORDIA DE LA CLASSE DIRIGEANTE ET CONCORDIA ORDINUM CHEZ CICERON, DE LA PRETURE AU CONSULAT (66-63)
  • L'EPOQUE DU PREMIER TRIUMVIRAT (62-50)
  • LA CONCORDE ET LE POUVOIR PERSONNEL : LA PERIODE DE DOMINATION CESARIENNE A ROME (49-44)
  • DE L'ASSASSINAT DE CESAR A CELUI DE CICERON

Caractéristiques

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L'éditeur en parle

Aux deux derniers siècles de la République, et surtout à partir des tribunats des Gracques, les membres de la classe dirigeante romaine utilisèrent la notion de concordia dans les débats qui les opposaient les uns aux autres. Par leurs discours, ils entreprenaient de garantir ou de restaurer les conditions nécessaires à cette concorde des citoyens, et surtout à celle des principaux d'entre eux, les aristocrates, dont l'histoire démontrait qu'elle avait été réalisée par les ancêtres.
Dans un contexte de conflit civil, la notion de concordia devint un idéal, car elle était conçue comme la condition indispensable à l'exercice d'un pouvoir de type collégial, c'est-à-dire au maintien, à la tête d'un empire, d'un groupe, les sénateurs, dont l'égalité de puissance impliquait qu'ils s'entendissent pour un accès réglé au faîte des honneurs. Mais parce qu'il s'agissait d'un idéal commun à tous, et alors que les oppositions entre sénateurs se radicalisaient à la fin de la République, cette notion devint le lieu d'un conflit politique majeur lorsque la capacité d'un aristocrate à rétablir ou à maintenir la concorde fut considéré comme un critère décisif de légitimité.
L'échec de ce modèle constitua une des évolutions qui conduisit alors au premier triumvirat, puis à la dictature de César, lorsque la concorde ne fut plus cet idéal commun à toute une aristocratie, mais ce que devait défendre une poignée d'entre eux, et finalement un seul.

À propos de l'auteur

Biographie de Philippe Akar

Philippe Akar a soutenu sa thèse d'histoire romaine à l'université de Paris 1 en 2008.

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