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Philippe Dujardin et André Micoud - Quel temps faisons-nous ?.
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Résumé

"Quels temps faisons-nous ?", s'interrogent Philippe Dujardin et André Micoud. Pour ces deux chercheurs en effet, "nous sommes désormais entrés dans un temps neuf" marqué par l'impératif de la transmission. D'où les trois démarches qui caractérisent notre époque, la commémoration, la patrimonialisation, mais aussi la muséification : "Nous voici tous héritiers, tous descendants, tous usufruitiers".
La conversation entre les deux chercheurs est structurée autour de quatre mots-clés - terrain, sacré, temps et assemblage. Elle s'accompagne de la reprise de huit articles publiés par eux au cours des deux dernières décennies. Au total, une approche résolument in-disciplinée qui, partant des sciences politiques et de la sociologie, n'hésite pas à braconner sur d'autres terres - l'anthropologie, la philosophie, le droit, la biologie, voire la psychanalyse ou la théologie.
Et un constat partagé : "Le temps de la modernité a fait son temps".

Sommaire

  • TERRAIN : LES TERRAINS, QU'IL FAUT COMPRENDRE "LA CHOSE MEME"
    • La mémoire édifiante : la chapelle expiatoire des Brotteaux à Lyon
    • Faire voir la nature comme elle est : essai d'analyse de la figuration écologique de la nature
  • SACRE : LA SACRALITE OU L'ARBRE DU RELIGIEUX CACHE LA FORET DES INVARIANTS ANTHROPOLOGIQUES
    • Contestation écologique et remobilisation religieuse
    • Du rapport contemporain aux reliques
  • TEMPS : QUELS TEMPS FAISONS-NOUS ? OU LES DEUX CHERCHEURS S'ACCORDENT POUR DIRE QUE "LES TEMPS MODERNES ONT FAIT LEUR TEMPS"
    • Des modernes et de leurs possibles traditions
    • La biodiversité est-elle encore naturelle ?
  • ASSEMBLAGE : DES DIFFERENTES FORMES D'ASSEMBLAGE DES HUMAINS, "IL FAUDRA TOUJOURS ET ENCORE DEMOCRATISER LA DEMOCRATIE !"
    • Institution et "formes de vie"
    • Les temps de la gouvernance : considérations sur les usages d'un terme "à la mode"

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/09/2013
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-84562-229-6
  • EAN
    9782845622296
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    275 pages
  • Poids
    0.38 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 20,5 cm × 1,6 cm

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À propos des auteurs

Philippe Dujardin est diplômé de l'Institut d'Etudes politiques de Paris, licencié en droit, docteur d'Etat en sciences politiques. Assistant de science politique à l'Institut d'études politiques de Lyon (1971-1980), puis maître-assistant à l'Institut d'études politiques de Grenoble (1980-1983), il choisit d'intégrer le corps des chercheurs du CNRS en 1983. Auteur d'une thèse d'histoire et de théorie constitutionnelles, il est l'un des fondateurs, en 1974, du mouvement "Critique du droit".
A ce titre, il devient, en 1978, secrétaire de la revue Procès. Cahiers d'analyse politique et juridique, dont dix-neuf numéros paraissent entre 1978 et 1990. Mis à disposition de l'Institut d'études politiques de Lyon, en 1983, en qualité de chargé de recherche, il y anime des séminaires de deuxième et troisième cycles consacrés à la relation entre espace civique et espace symbolique. Il crée une équipe de recherche sous la dénomination "Equipe de politologie historique".
La dénomination choisie, hommage explicite aux travaux pionniers de Maurice Agulhon, atteste la volonté de marier les protocoles d'investigation de la "chose publique" sous des échelles de temporalité contrastées et combinées, celle du temps dit présent et celle du temps long dit historique. Mais, rapidement, une autre échelle de temporalité est venue s'ajouter à celle du temps présent et à celle du temps long de l'histoire, celle de l'anthropologie.
En 2005, une mise à disposition au profit de la Direction de la prospective et de la stratégie d'agglomération de la Communauté urbaine de Lyon lui permet, en qualité de conseiller scientifique, de mettre à l'épreuve, in situ, le protocole de recherche établi. L'essai paru en 2009 dans la revue Sens public, sous le titre "De quoi sommes-nous contemporains ?", lui permet de tirer les leçons de la recherche qu'il a conduite sur un mode académique puis sur un mode "impliqué".
Philippe Dujardin est membre du conseil d'administration de la Maison du fleuve Rhône, membre du comité de pilotage du Défilé de la Biennale de la danse de Lyon, du comité de coordination des Journées européennes du patrimoine du Grand Lyon, du conseil scientifique du Musée urbain Tony-Garnier (Lyon), de la chaire "Humanisme, citoyenneté et civilisations" de l'Université catholique de Lyon. André Micoud, né en 1945, fait des études de droit et de sciences économiques à Saint-Etienne puis de sociologie et d'ethnologie à Lyon (diplôme d'études supérieures d'économie et doctorat de troisième cycle en sociologie).
Il est embauché en 1970 comme chargé de recherche au Centre de recherches et d'études sociologiques appliquées de la Loire (CRESAL), une association 1901 reconnue "Unité mixte de recherche du CNRS" en 1974. Avec le dispositif d'intégration des hors-statuts du CNRS, et pour pouvoir devenir attaché de recherche, il soutient une thèse en 1980 sur le changement social des rapports à l'espace-nature composée à partir de ses travaux précédents (la création du Parc naturel régional du Pilat, les urbains travaillant en ville et allant habiter à la campagne et, surtout, le phénomène du retour à la terre des "hippies" des années 1970).
Il est aujourd'hui directeur de recherche honoraire au CNRS après avoir été directeur du CRESAL et directeur-adjoint de l'équipe qui lui a succédé (le MODYS), à Saint-Etienne et à Lyon. Ses travaux portent sur la production symbolique appliquée aux deux domaines de l'environnement bio-physique (les patrimoines naturels qui nous environnent et nous conditionnent) et de l'identité dans le temps des groupements humains (les patrimoines culturels qui nous précèdent et dont nous procédons), soit les deux impensés de la modernité que la "crise écologique" vient révéler.
Par là, et en s'appuyant sur des recherches empiriques (la production des lieux exemplaires, le fonctionnement des associations de protection de la nature, le changement du rapport aux animaux, le développement des sciences de la biodiversité...), il s'attache particulièrement à essayer de rendre compte théoriquement de l'émergence d'un nouvel "ordre symbolique" accompagnant le "moment pratique" qui voit se déployer les investissements accordés aux productions du vivant comme à celles des différentes "formes de vie" humaines.
Par ailleurs, il est depuis 2004 président de la Maison du fleuve Rhône à Givors (Rhône). Il est également membre de nombreux conseils scientifiques et éthiques (de l'Office national des forêts, du Comité de bassin Rhône-Méditerranée, des parcs naturels régionaux du Pilat, de Camargue et du Queyras et du Conservatoire des espaces naturels Rhône-Alpes).

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