Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans Le Pas au-delà, Maurice Blanchot fait le constat suivant : " Derrière le discours parle le refus de discourir, comme derrière la philosophie parlerait...
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Dans Le Pas au-delà, Maurice Blanchot fait le constat suivant : " Derrière le discours parle le refus de discourir, comme derrière la philosophie parlerait le refus de philosopher : parole non parlante, violente, se dérobant, ne disant rien et tout à coup criant. " Cette résistance de Blanchot à l'égard de la philosophie montre les limites de la qualification d'une oeuvre, qu'elle soit philosophique, littéraire ou poétique. L'écriture philosophique est-elle plus ou moins philosophique dans le fragment d'Héraclite, le système d'Hegel ou l'aphorisme de Nietzsche ? De tout cela, Blanchot semble se moquer. Et qu'importe de savoir si Blanchot est philosophe. Notre intention dans cet ouvrage est ailleurs. Elle est dans le souhait d'interroger le " et ", chacun avec ses lectures et ses convictions. Ce " et " dans Blanchot et la philosophie, faut-il l'envisager comme une addition, une disjonction, une impossibilité, un ou bien ou bien, un ni ni, une localisation... ? Où est Blanchot en fin de compte ? Trois articles de Maurice Blanchot compléteront cette approche : " Le discours philosophique " (1971), " Discours sur la patience " (en marge des livres d'Emmanuel Lévinas) " (1975), et " Notre compagne clandestine " (1980).