Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans les années sombres de la Seconde Guerre mondiale,
l’École normale supérieure de la rue d’Ulm a vécu au rythme
des événements qui ont...
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Dans les années sombres de la Seconde Guerre mondiale,
l’École normale supérieure de la rue d’Ulm a vécu au rythme
des événements qui ont bouleversé la France. S’y sont croisées
des figures aussi différentes que Jérôme Carcopino -directeur
de l’École et un temps ministre à Vichy-, Jean Cavaillès-
« philosophe bourré d’explosifs » — et Henri Cartan — le
père des mathématiques modernes. Des jeunes gens appelés à
un brillant avenir y ont fait leurs premières classes
universitaires. Pêle-mêle, Maurice Clavel, Jean Delumeau,
Pierre Moussa, René Rémond ou Jean-François Revel pour les
lettres, Marcel Boiteux, Gérard Debreu ou René Thom pour
les sciences. Tandis que les candidats juifs, interdits de
scolarité, se voyaient attribuer des numéros « bis » en cas de
réussite au concours. Alors les normaliens ont à la fois
beaucoup travaillé et, pour certains, beaucoup résisté, surtout
après la mise en place du STO en février 1943. Robert Salmon
a fondé Défense de la France. Henri Plard a passé trois mois à
Drancy pour avoir porté l’étoile jaune alors qu’il était
protestant. La Gestapo a fait irruption rue d’Ulm la nuit du
4 août 1944. Elle a arrêté le directeur adjoint Jean Bruhat et le
secrétaire général Jean Baillou. Le premier n’est jamais revenu
de Buchenwald. Soixante ans après, c’est cette histoire que
retrace Stéphane Israël au terme d’une enquête sur les
normaliens des promotions 1937 à 1943 et sur l’administration
et les enseignants de l’École pendant la Seconde Guerre
mondiale. L’histoire totale d’un passé qui ne passe pas.
Sommaire
Un îlot de tranquillité ? ( Octobre 1940 - février 1943 )
Opinions, engagements, éloignements et exclusions ( Octobre 1940 - février 1943 )
L'Ecole dans la guerre ( février 1943 - août 1944 )
Né en 1971, Stéphane Israël est agrégé d'histoire, ancien élève de YENS et de l'ENA. II est actuellement conseiller référendaire à la Cour des comptes et professeur associé à YENS.