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Jeanne Corvellec n'a pas encore complété son profil
Roman découvert à l'adolescence, qui préfigure certainement le goût pour la romance que je me suis découvert sur le tard.
Je n'ajouterai rien à ce qui a déjà été dit, si ce n'est que j'ai trouvé ce livre bien moins inquiétant que le quatrième de couverture ne le laissait penser. C'est davantage prenant et touchant que réellement angoissant ; on ne perd jamais le contrôle.
Il y a des lectrices de romance qui ont détesté 50 Shades, d'autres qui l'ont adoré. Moi, j'ai bien aimé, sans plus. Ce livre souffre d'un "sagging middle", mais le début et la fin ne sont pas mal. L'histoire est super classique, voire cliché, mais fonctionne toujours. Quant à l'irruption du BDSM là-dedans, c'est à la fois semi-original, et pas choquant pour un sou... que les fleurs bleues se rassurent.
Au passage, je trouve l'appellation "mommy porn" stupide et avilissante pour les femmes ; le contenu de ce livre ne mérite pas cela. Quant aux personnes qui trouvent cela mal écrit,
je les engage à m'envoyer leurs propres manuscrits, afin que je puisse me délecter de leur style sans faille et de leur supériorité si éblouissante. (Ceci n'est pas une blague.)
Vue globale du cheminement et de la pensée de Gauchet
Ce livre sous forme d'interview nous offre une belle perspective d'ensemble sur la pensée de Gauchet, à travers ses détours et ses liens logiques. On redécouvre son œuvre en contexte, imbriquée dans une histoire à la fois récente et que les personnes de ma génération n'ont pas connue (ce n'est pas le sens premier du titre, mais il a sûrement été choisi parce qu'il permettait la référence).
Je ne suis pas toujours complètement d'accord avec ses thèses, mais ce livre a l'intérêt de lui donner directement la parole en leur défense. Une critique superficielle ou toute faite n'est plus possible.