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Constantin Stassos, grec, émigre aux Etats-Unis dans les années 30. Il fait fortune dans l'immobilier, se marie : le prototype du rêve américain. Une belle façade mais c'est aussi un homme violent qui tyrannise sa femme et arnaque les autres pour s'enrichir.
30 ans plus tard et 3 enfants le rêve américain a pris un bon coup dans l'aile. L'insouciance a disparu et les enfants Stassos, en rupture avec leur père, vont vivre des choses biens différentes.
Cunningham met en scène des personnages forts dans des situations fortes, dresse un portrait de l'Amérique sans concessions et fait
littéralement exploser une image importante dans l'imaginaire américain : la famille.
Neal Adams est l'homme qui a rendu son côté sombre et gothique à Batman. Batman durant les sixties c'est avant tout la série télé avec Adam West, avec son côté très coloré et ses onomatopées envahissantes.
Sous le crayon d'Adams la nuit et les gangsters font leur retour. Pas de Joker ou de Double-Face dans cet album, Batman enquête sur des meurtres, affronte des mafieux et des hommes d'affaires véreux.
Bien qu'associé à d'autres héros de DC comics, Batman évolue dans une ambiance de polar plus que super-héroïque. Impeccablement scénarisés par Bob Haney, cet album se termine
par une curiosité : une histoire où Batman évolue en France à la fin de la seconde guerre mondiale, nous rappelant que la création du personnage date de de la fin des années trente.
A lire pour découvrir de vraies histoires classiques, pour le style réaliste et magnifique de Neal Adams et l'excellente traduction de Martin Winckler.
Le génie de Miller c'est d'avoir conservé la trame originale,tout en y ajoutant une dose de réalisme et quelques éléments de son cru (voir le traitement du personnage de Catwoman ). Les motivations de Bruce Wayne sont ici remise à plat : Batman n'est pas un vengeur mais un protecteur qui veut empêcher qu'aucun autre enfant de Gotham voie sa vie brisée par un criminel.
L'autre point fort du scénario c'est le traitement de Jim Gordon. Pas encore commissaire, le lieutenant Gordon s'avère le seul flic intègre de la cité. Son arrivée à Gotham coïncide avec le retour de Wayne et on
suivra en parallèle les ascensions des deux représentants de la Justice à Gotham City.
L'autre grande idée, c'est d'avoir confié la partie graphique à David Mazzucchelli. Par son style réaliste, son utilisation des ombres et un découpage incisif, il créé un ambiance de polar, noire comme l'encre.
Formidable road-movie en direction de la Toscane, cet album aborde une multitude de thèmes : la vieillesse, la famille, le travail, la lutte des classes, les relations intergénérations et surtout l’amitié !
Un roman simple et passionnant sur la philosophie. Une manière ludique d'aborder pour la première fois une des matières principales du Bac.
La meilleure lecture d'été pour préparer la Terminale...
Fabrice Bourland livre un roman formidable, à la croisée du policier et du fantastique. Sa force vient aussi bien de ce côté hommage aux grandes figures littéraires anglaises du XIX° siècle que de cette admiration pour Conan Doyle et Sherlock Holmes qui transparait tout au long du livre.
En effet, l'histoire de Bourland est nourrie par la vie de Conan Doyle, son oeuvre et ses croyances spirites pour lesquelles il a abandonné l'écriture. L'inspiration première de ce roman semble être les rapports conflictuels entre Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes, l'auteur étant dépassé par
la popularité de sa création. Parce que les gens croient en sont existence Holmes a pu prendre corps dans notre réalité et échapper à son créateur. Mais ses manifestations auront des conséquences...
Plus qu'un roman policier, ce livre propose une réflexion sur la façon dont le public, l'imaginaire collectif, s'empare des personnages de fiction populaire au détriment parfois de leurs créateurs.
Réalisé à partir d’un scénario pour le cinéma du producteur Walter Hill, Balles Perdues est un véritable hommage au film noir hollywoodien.
Matz nous dépeint des gangsters et des flics tels qu’on les imaginent au temps de la prohibition. Ses personnages sont des archétypes mais restent très travaillés et au service d’une histoire efficace.
Au dessein Jef fait des merveilles dans une ambiance noire qui lui va à merveille, ses gangsters sont élégants et ses femmes fatales.
Imaginez que votre meilleur ami et vous même soyez obligé de répéter chaque jour la même histoire, imposée par un auteur tyrannique. C'est ce que vive le Petit Chaperon Rouge et le Grand Méchant Loup sous le joug du terrible M. Grimm, jusqu'à ce qu'ils décident de s'échapper
Interressante réflexion sur l'écriture servie par un sublime dessin, Fairy Quest est une jolie sucrerie dont on espère rapidement la suite !
Certainement un des plus beaux albums d'Hermann, toujours très efficace pour rendre les atmosphères : de nuit ou sous un soleil pesant le Sertâo est un milieu des plus hostiles. La nature et les hommes sont impitoyables dans cette histoire.
L'Histoire justement mise à l'honneur ici : période méconnue du Brésil, Hermann nous fait découvrir ces révoltes paysannes vouées à l'échec par l'industrialisation et le développement des moyens de communication et de transports.
Une BD qui pousse à se documenter et à découvrir que la "conquête" du Brésil n'est pas si différente de celle de l'Ouest
Stratégie et vision.
La stratégie Ender est un grand roman de SF, subtil et intelligent dans son propos : la formation dès le plus jeune âge d’un stratège de génie, qui assurera à l’humanité la survie...
Mais ce qui frappe en le relisant aujourd’hui c’est de constater à quel point l’auteur à anticipé les evolutions techniques des vingt dernières années : anticipation d’internet, des mails, des forums et des reseaux connectés, de la micro informatique, manipulation de l’opinion par les médias...
Card prouve grâce à ce roman que la SF ce n’est pas que de la fiction !