Réseaux N° 186, Septembre-octobre 2014

Le développement des TIC a été accompagné, ces vingt dernières années, par une opinion généralement très positives à leur égard. Mais au fur et à mesure que la connexion devient de plus en plus permanente et parfois pressante, ces mêmes technologies s'avèrent aussi porteuses d'informations non désirées, de surcharge de travail, de nouvelles addictions et de contrôles non autorisés, la sécurité des uns se faisant aux dépens de la surveillance des autres.
Le développement des Technologies de l'information et de la communication (TIC) a été accompagné, ces vingt dernières années, par une opinion généralement très positives à leur égard. En dehors du secteur économique et professionnel, où elles sont devenues les outils indispensables du raccourcissement des délais, de coordination des actions et de généralisation de la simultanéité dans un environnement de chrono-compétivité généralisée, les TIC ont rencontré un immense succès auprès du grand public.
Elles sont en effet synonymes d'immédiateté, de sécurité, d'ouverture et d'évasion. Mais au fur et à mesure que la connexion devient de plus en plus permanente et parfois pressante, ces mêmes technologies s'avèrent aussi porteuses d'informations non désirées, d'appels intempestifs, de surcharge de travail, de confusion entre urgence et importance, de nouvelles addictions et de contrôles non autorisés, la sécurité des uns se faisant aux dépens de la surveillance des autres.