L'affaire Jean Zay - La République assassinée

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Résumé

Jean Zay ? Ce nom, pourtant familier, n’évoque rien de précis chez la plupart des gens, si ce n’est un collège ou un lycée, plus rarement une rue dans une commune de gauche. C’est pourtant le nom de celui qui créa le Festival de Cannes, le Musée de l’Homme, le Musée d’Art Moderne, le Musée de la Marine, le Musée de la Découverte. Qui organisa l’Exposition Universelle de 1937, soutint la création de la Cinémathèque Française, rénova la Bibliothèque Nationale et fit restaurer la cathédrale de Reims et le Palais de Versailles.
Qui créa le CRNS, mit en place l’obligation scolaire à 14 ans, instaura l’éducation physique et la médecine préventive à l’école, et inventa l’ENA (n’en déplaise à Michel Debré) !... Jean Zay, qui fut le ministre de l’Éducation Nationale et des Beaux Arts du Front Populaire et dont Léon Blum disait que « tout en lui respirait la noblesse de la pensée, le désintéressement, la loyauté, le courage, l’amour du bien public » est pourtant aujourd’hui une figure oubliée.
Il n’est pas tombé dans l’oubli, il y a été poussé par une extrême-droite qui haïssait en lui l’homme de gauche, le ministre réformateur, le républicain anti-pétainiste et, bien sûr, le Juif. Accusé de désertion en 1940 sous prétexte que, comme Mendès France et Georges Mandel, il avait gagné le Maroc à bord du Massilia pour continuer le combat outre-mer, arrêté, jugé dans un simulacre de procès, diffamé, spolié et emprisonné, Jean Zay fut assassiné par la milice le 20 juin 1944, quinze jours après le débarquement allié en Normandie.
Il avait 40 ans. Ce destin est rendu plus tragique encore par le fait que Jean Zay « n’appartient pas à une mémoire politique dominante » et n’a donc pas été érigé à la Libération en martyr d’une cause quelconque, car il ne portait ni l’estampille gaulliste, ni la communiste ou même la socialiste, ni celle de « déporté », ni celle de « résistant », ni celle, même, de « Juif », ce qui est surprenant de prime abord.
L’essai de Gérard Boulanger explore les causes profondes de cet oubli et de cette injustice, et ressuscite la mémoire du ministre étincelant à qui la France moderne doit tant, mais aussi de l’homme sensible, digne, aimant et courageux que fut Jean Zay.      

Sommaire

  • LES MOTS QUI TUENT : LE "JUIF" JEAN ZAY
    • L'enracinement interdit au "Juif errant"
    • Le parangon local de la "République juive"
    • La macule infligée à la "Pucelle d'Orléans"
  • L'ETAT QUI PERSECUTE : LE "FUYARD" DU MASSILIA
    • Le "traître du Drapeau", "ministre de l'Ecole sans Dieu"
    • Jean Zay face à la "conspiration" contre la République
    • Le "piège du Massilia" tendu par Darlan
  • LA JUSTICE QUI SE DEROBE : L'OUBLIE DE LA REPUBLIQUE
    • Les peines accessoires sans recours
    • L'exécution sans sommation
    • Les procès officiels sans les victimes

Caractéristiques

  • Date de parution
    09/01/2013
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-7021-4307-0
  • EAN
    9782702143070
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    526 pages
  • Poids
    0.668 Kg
  • Dimensions
    15,4 cm × 24,0 cm × 3,4 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Gérard Boulanger

Avocat à Bordeaux, Gérard Boulanger est conseiller régional d'Aquitaine, en charge de la culture et de la citoyenneté. Défenseur des parties civiles durant les vingt-trois années que dura l'affaire Papon, il est l'auteur chez Calmann-Lévy de Plaidoyer pour quelques Juifs obscurs victimes de Monsieur Papon (2005), de À mort la Gueuse ! (2006) et de Le « Juif » Mendès France (2007).

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