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Résumé

En décembre 1962, deux mois seulement après la crise des missiles, Agnès Varda se rend à Cuba. Elle est alors, comme bon nombre d'intellectuels français, fascinée par cette île et son leader charismatique, et souhaite réaliser un film pour comprendre ce mélange si particulier de socialisme pur, de sensualité et de cha-cha-cha. Afin de conserver sa liberté de mouvement, elle troque la caméra pour l'appareil photo, avec l'idée de filmer ensuite ses photographies réanimées au banc-titre.
Bien que n'ayant pas été conçues comme de la photographie d'art, les clichés de Salut les Cubains (1964), présentés pour la première fois dans cet ouvrage, sont d'une qualité exceptionnelle. C'est de la street photography sans contrainte. On y retrouve le style à la fois vif mais toujours bienveillant d'Agnès Varda. L'artiste crée avec cette série une tension entre images fixes et images animées qui réside au coeur de son oeuvre.
L'ouvrage présente également les archives - canets de notes, croquis, pages de montage - d'Agnès Varda et quatre textes s'attachant à replacer le travail de l'artiste dans son époque (François Hourmant), à décoder les liens entre photographie et cinéma (Valérie Vignaux et Karolina Lewandowska), et à porter un regard sur l'ensemble de son oeuvre (Clément Chéroux).

Caractéristiques

  • Date de parution
    05/11/2015
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-36511-085-3
  • EAN
    9782365110853
  • Présentation
    Relié
  • Nb. de pages
    162 pages
  • Poids
    1.01 Kg
  • Dimensions
    22,0 cm × 29,0 cm × 2,0 cm

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À propos des auteurs

Réalisatrice et photographe, Agnès Varda a grandi à Bruxelles puis à Sète avant de s'installer à Paris pour suivre des études de photographie à l'Ecole des beaux-arts et d'histoire de l'art à l'Ecole du Louvre. Photographe des débuts de Jean Vilar en Avignon, puis de la troupe du TNP et du Théâtre de Chaillot, elle se fait connaître grâce à ses photographies de Gérard Philipe et de Maria Casarès. En 1954, avec des moyens de fortune, elle tourne son premier long métrage de fiction, La Pointe courte, pour lequel elle choisit Alain Resnais comme monteur et deux acteurs du TNP, Silvia Monfort et Philippe Noiret, alors débutants au cinéma.
Ce coup d'essai audacieux, mêlant chronique réaliste et étude psychologique, s'inscrit dans la mouvance naissante de la Nouvelle vague. Le succès public suivra en 1961 avec Cléo de 5 à 7 tandis que Le Bonheur décrochera le prix Louis-Delluc en 1965. La réalisatrice s'installe ensuite à Los Angeles où elle fréquente, entre autres, Andy Warhol et Jim Morrison. Elle y tournera notamment Lions love, une fiction hippie.
Documentariste, Agnès Varda est aussi le témoin de son époque, évoquant les luttes féministes dans L'une chante, l'autre pas (1977) ou la condition des sans-abris dans Sans toit ni loi (1985, Lion d'Or à Venise), ou Les glaneurs et la glaneuse (2000) qui a pour cadre la société de consommation. Elle reçoit en 2001 un César d'honneur et la Palme d'or d'honneur à Cannes en 2015 pour l'ensemble de son oeuvre.

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