Une mouche (être ou ne pas être) - Cabaret - Grand Format

Note moyenne 
Hanokh Levin - Une mouche (être ou ne pas être) - Cabaret.
Un homme qui fait la démonstration qu'il n'est pas une mouche ; des frustrés qui cultivent leurs fantasmes plutôt que de vivre ; un garçon trop honnête... Lire la suite
12,00 € Neuf
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 30 avril et le 4 mai
En librairie

Résumé

Un homme qui fait la démonstration qu'il n'est pas une mouche ; des frustrés qui cultivent leurs fantasmes plutôt que de vivre ; un garçon trop honnête qui cherche à séduire une fille en bonne santé ; un amateur de bananes qui se perd en métaphores ramollies ; une épouse qui, au lieu de passer le sel, passe un savon à son mari... autant de figures qui composent cet inventaire à la Levin autour de la relation plus ou moins sentimentale, toujours compliquée, entre Elle et Lui.
Ce nouveau recueil de sketchs et de chansons propose un cabaret jubilatoire, ordonnancé par sa traductrice Laurence Sendrowicz, où les histoires d'amour finissent, comme toujours chez cet auteur, en rendez-vous manqués mais jamais désespérés. Son humour, salvateur et jouissif, même dans les pires situations, est une véritable boîte à jeu où tout semble permis. Bien sûr, Levin pointe ainsi notre condition d'êtres humains animés par éros.
Mais sous la pulsion de vie, il invente aussi la pulsion du petit, du flasque, du ratatiné. Et il le fait avec la tendresse inhérente à son regard et à son écriture. Car nous ne sommes pas des mouches. Quoique...

Caractéristiques

  • Date de parution
    13/11/2015
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-84260-519-3
  • EAN
    9782842605193
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    48 pages
  • Poids
    0.08 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 21,0 cm × 0,5 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de Hanokh Levin

Né à Tel-Aviv en décembre 1943, Hanokh Levin est mort prématurément d'un cancer en août 1999. Il est l'auteur d'une oeuvre considérable qui comprend des sketches, des chansons, de la prose, de la poésie et plus d'une cinquantaine de pièces de théâtre qu'il a, pour la plupart, lui-même mises en scène. Cofondateur de l'Association des auteurs dramatiques israéliens, il a milité pour l'amélioration du statut et des droits du dramaturge dans son pays.
Il a participé à la création de la revue Teatron et, jusqu'à sa mort, a fait partie de son comité de rédaction. Fils d'une famille pratiquante, elle-même issue d'une prestigieuse lignée de rabbins hassidiques de Pologne, Levin reçoit d'abord une éducation religieuse. Il grandit dans un quartier modeste du sud de Tel-Aviv, où son père tient une épicerie. Il a 12 ans lorsque celui-ci meurt et qu'il est obligé de quitter l'école.
Il terminera ses études secondaires tout en travaillant comme livreur. Levin accède à l'âge d'homme dans l'Israël des années soixante, une société marquée par de profonds clivages entre ceux qui sont nés dans le pays et les nouveaux immigrants, entre les riches et les pauvres, entre les Séfarades et les Ashkénazes, entre les Juifs et les Arabes. Ces clivages ne font que s'aggraver après la guerre des Six-Jours, époque à laquelle il fait ses débuts de dramaturge.
L'atmosphère si particulière de Tel-Aviv dans laquelle il a baigné, enfant et adolescent, constituera une part non négligeable de son inspiration. Levin commence sa carrière comme auteur satirique. Ses premiers textes paraissent dans le journal des étudiants de l'université de Tel-Aviv où il poursuit des études de philosophie et de littérature (1964-1967). Ses premières pièces sont, elles aussi, des satires où il tourne en dérision l'ivresse de la victoire qui s'est emparée de la population juive d'Israël au lendemain de la guerre de 1967.
Il est l'un des rares à anticiper les conséquences tragiques que risque d'entraîner l'occupation prolongée des territoires conquis et à mettre en garde ses concitoyens. En août 1968 est monté le spectacle de cabaret satirique Toi, moi et la prochaine guerre dans une mise en scène d'Edna Shavit et, en mars 1969, Ketchup, dans une mise en scène de David Levin, son frère. Mais ce n'est qu'à la suite du scandale provoqué par Reine de la salle de bains montée à Tel-Aviv en avril 1970 au Théâtre Caméri, dans une mise en scène de David Levin, qu'il accède à la notoriété.
Sous la pression du public, le spectacle est retiré de l'affiche après 19 représentations. Parallèlement aux pièces politico-satiriques, et marquant en fait le début d'une nouvelle forme d'écriture dramatique, la pièce Salomon Grip est créée en 1969 au Théâtre Ouvert dans une mise en scène de Hillel Nééman. Salomon Grip est la première d'une série de comédies centrées autour de la famille et du quartier qui mettent en scène les aspirations et les vicissitudes de personnages insignifiants, coincés dans leur vie de couple, coincés dans leur HLM.
Cependant, Vie et mort de H. , pique-assiette et souffre-douleur (Théâtre de Haïfa, 1972), par exemple, peut aussi bien être interprétée comme une métaphore de la société israélienne - Fogra, la "jeune première", a 24 ans, comme l'Etat d'Israël à l'époque - que comme une pièce sur l'humiliation inhérente à la condition humaine. Dans la même veine, on peut citer : Yaacobi et Leidental (Caméri, 1972), La Jeunesse de Vardélé (Caméri, 1974), Kroum l'Ectoplasme (Caméri, 1975), Popper (Caméri, 1976), Les Insatiables (Caméri, 1978), Funérailles d'hiver (Habima, 1978), Une laborieuse entreprise (Habima, 1989), L'Indécis (Caméri, 1990), Hops et Hopla (Caméri, 1991), La Femme de nos rêves (Khan, 1994), La Putain de l'Ohio (Caméri, 1997) et, dans un registre plus mélancolique, Sur les valises (Caméri, 1983), Ceux qui marchent dans l'obscurité (Habima, 1998).
En 1979, avec Mise à mort, montée au Théâtre Caméri, apparaît une autre direction dans l'écriture dramatique de Levin : les pièces mythologiques. Ces pièces reposent soit sur de grands mythes de la culture occidentale - Les Souffrances de Job (Caméri, 1981), La Grande Prostituée de Babylone (Caméri, 1982), L'enfant rêve (Habima, 1993), Bouches bées (Caméri, 1995), Décapitation (Habima, 1996), Le Soldat Ventre-Creux (1999) -, soit sur une relecture des tragédies grecques, en particulier celles d'Euripide - Les Femmes de Troie (Caméri, 1984), Tout le monde veut vivre (Caméri, 1985) ; dernière pièce écrite par Levin avant sa mort, Les Pleurnicheurs (Caméri, 2000) met en abîme l'Agamemnon d'Eschyle.
Tout en s'efforçant de créer une tragédie moderne et d'exprimer la souffrance humaine sous une forme théâtrale actuelle, Levin engage, dans ces pièces, un dialogue avec les principaux symboles et les structures fondamentales de la culture occidentale. Dernière pièce qu'il a mise en scène, Requiem (Caméri, 1999) s'inscrit dans cette lignée : inspirée de trois récits de Tchekhov, elle révèle la solitude absolue de l'individu devant sa propre mort.
Cependant, par-delà cette division malgré tout schématique entre spectacles politico-satiriques, comédies et pièces mythologiques, une analyse approfondie révèle une constance des thèmes et une même vision philosophique de l'existence humaine. Levin fait ses premières armes de metteur en scène avec Yaacobi et Leidental (Caméri, 1972). Par la suite, il dirigera 21 de ses pièces - jamais celles des autres -, souvent avec les mêmes comédiens et la même équipe de scénographes, costumiers, éclairagistes, musiciens et chorégraphes.
Avec eux, il inventera un langage théâtral qui ne ressemble à aucun autre. Feu d'artifice de mots et d'images scéniques, expression d'un grand amour du théâtre et de tous ceux qui y participent, ses spectacles sauront intégrer le travail des différents créateurs rassemblés autour de lui. Levin laisse derrière lui une oeuvre foisonnante qui compte 56 pièces (dont 32 ont été montées de son vivant), deux recueils de prose, L'Eternel Malade et la Bien-Aimée et Homme debout derrière une femme assise, deux recueils de sketches et de chansons, Qu'est-ce qu'il s'en fout l'oiseau et Le Gigolo du Congo, ainsi qu'un recueil de poèmes, La Vie des morts.
En 1999, il a veillé à l'édition complète de son oeuvre. En 2003 a paru à titre posthume un volume regroupant des inédits (textes courts, scénarios, pièces radiophoniques, etc.) intitulé Finale.

Du même auteur

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

12,00 €