Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Chaque matin, la presse nous apporte son lot de nouvelles monstrueuses. La mort et la souffrance d'un côté, la tyrannie et la corruption de l'Autre....
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Résumé
Chaque matin, la presse nous apporte son lot de nouvelles monstrueuses. La mort et la souffrance d'un côté, la tyrannie et la corruption de l'Autre. Volontairement ou non, les hommes choisissent presque toujours le pire. Et il faudrait garder son sang-froid ; accepter avec philosophie l'amoncellement de l'horreur quotidienne et l'encerclement de la sottise ! Les occasions encore des optimistes glorifier la bonté du monde. Dans le détail, le monde n'est d'ailleurs pas si moche : c'est la vue d'ensemble qui gâte tout.
S'énerver, dira-t-on, la belle affaire...La culture de l'énervement est, en effet, un programme un peu court pour diriger une existence. Ce n'est pas en tapant du poing sur la table ou sur le pif du voisin que l'on risque de s'ouvrir une voie vers le bonheur. Il ne faudrait pas croire que l'auteur soit inconscient au point d'ériger la tension nerveuse en principe positif de vie.
Pourtant, il ne peut se défendre contre l'impression de tenir là quelque chose d'intéressant. Héraclite disait déjà que tout advient par discorde. En tant que posture éthique, l'énervement pourrait avoir sa place parmi les attitudes recommandables.
Dans ce livre, Georges Picard énonce quelques-uns des faits majeurs ou mineurs qui provoquent chez lui la révolte ou le ricanement agacé : l'aliénation du travail salarié subi, la toute-puissance des technoscientistes et des économistes, le fanatisme du sport patriotique, l'obnubilation télévisuelle, l'arrogance intellectuelle et , par dessus tout, l'irrésistible penchant humain pour le malheur. L'énervement , au fond, une façon d'exposer, par le biais de l'humeur, une sorte de philosophie réactive de l'existence qui s'achève quand même sur un sourire.