Sindbad ou la nostalgie - Grand Format

Juliette Clancier

(Traducteur)

,

Ibolya Viràg

(Traducteur)

,

François Gachot

(Traducteur)

Note moyenne 
Gyula Krudy - Sindbad ou la nostalgie.
Emprunté aux Mille et une nuits, le Sindbad de Krúdy, - ce Hongrois rêveur et las -, "navigue" à travers les rues de Buda et de Pest, les villes et... Lire la suite
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Résumé

Emprunté aux Mille et une nuits, le Sindbad de Krúdy, - ce Hongrois rêveur et las -, "navigue" à travers les rues de Buda et de Pest, les villes et les bourgs de la province hongroise tantôt dans le rêve, tantôt dans la réalité. Il va où le désir le porte : vers ses amours de jeunesse. Ce sont ces aventures amoureuses qui constituent les véritables étapes de ses voyages. Il est donc aussi un voyageur dans le temps, les souvenirs, les réminiscences, sont des contrées chères à son coeur.
Le Sindbad de Krúdy est un aventurier du XXe siècle, un descendant de Don Juan ou de Casanova sans les traits démoniaques ni mondains de ces derniers. Sindbad est tantôt un chevalier romantique et galant, tantôt un vrai bourgeois, tantôt un séducteur pressant et sans coeur. Extase lyrique, ironie et malice, un mélange unique de sentimentalisme, d'amertume désenchantée et de grande lucidité caractérisent ces nouvelles.
Sindbad est bien entendu le double de Krúdy, son alter ego principal, dont les histoires évoquent les évènements et les rêves de sa vie.

Caractéristiques

  • Date de parution
    19/10/2015
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-940431-39-7
  • EAN
    9782940431397
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    270 pages
  • Poids
    0.335 Kg
  • Dimensions
    14,1 cm × 20,0 cm × 2,0 cm

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L'éditeur en parle

Le recueil "La jeunesse de Sindbad" publié en 1911 à Budapest a été le premier grand succès de Krúdy, aujourd'hui on dirait son premier best-seller. Les tomes suivants (une centaine de nouvelles et deux romans dédiés à Sindbad) ont appuyé le fait que c'est pour Sindbad que le large public hongrois connaît Krúdy. Le présent recueil a paru pour la première fois en 1988 chez Actes Sud, dans la Collection d'oeuvres représentatives de l'Unesco.
Nous allons compléter les 23 nouvelles qu'il contient avec 5 ou 6 nouvelles inédites.

À propos de l'auteur

Biographie de Gyula Krudy

Enfant naturel d'un avocat et d'une servante, les parents de Gyula Krúdy (1878-1933) ne se marieront que dix-sept ans après la naissance de leur premier fils. Krúdy publie sa première nouvelle à l'âge de quinze ans, à dix-sept ans il travaille déjà dans un journal de province et, à partir de 1896, il vit à Budapest. Il connaît rapidement le succès et gagne l'estime des milieux littéraires. Il écrit dans la plupart des grands journaux et revues de son époque comme le célèbre "Nyugat" (Occident) dont il est l'un des principaux collaborateurs dans les années 1920.
Son apparence seule a suscité une foison de légendes : "Prince de la Nuit", joueur, dandy ténébreux, coureur de jupons invétéré... Amateur de vin et fin gourmet, il aimait passer son temps dans les restaurants et les cafés, mais aussi dans les tavernes des quartiers populaires. Il a néanmoins écrit près de 90 romans, plus de 2500 nouvelles et plusieurs milliers d'articles de journaux. A l'encre mauve, seize pages chaque jour, qu'il ne corrigeait jamais.
La situation politique trouble qui a suivi la Première guerre mondiale en Hongrie et les conséquences du Traité de Trianon (1920) ont causé de graves problèmes existentiels à beaucoup de Hongrois, dont Krúdy. Dans les dernières années de sa vie, il a vécu dans une grande pauvreté puisqu'il ne pouvait pas travailler suffisamment pour gagner sa vie. Le prix Baumgarten (1930) puis, le prix Rothermere (1932) qu'il a reçu grâce à Kosztolányi, alors Président du Pen club hongrois, l'ont un peu aidé, mais il était déjà trop endetté.
Il est mort seul dans sa maison du Vieux Buda où l'électricité avait été coupée. Il avait 55 ans. Les journaux ont publié la nouvelle de sa mort sur leurs unes. A son enterrement où l'orchestre tzigane de sa ville natale a joué sa chanson préférée, une foule s'est rendue composée d'écrivains, d'éditeurs, de jockeys, d'anciennes maîtresses, de garçons de café, de filles de rue... La Hongrie officielle n'a pas souhaité de s'y faire représenter.

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