Regard de soldat - La Grande Guerre vue par l'artilleur Jean Combier

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Nicolas Meaux et Marc Combier - Regard de soldat - La Grande Guerre vue par l'artilleur Jean Combier.
On croyait tout connaître de la Grande Guerre, et pourtant... Le témoignage photographique d'un artilleur, redécouvert par son fils quelque quatre-vingt-dix... Lire la suite
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Résumé

On croyait tout connaître de la Grande Guerre, et pourtant... Le témoignage photographique d'un artilleur, redécouvert par son fils quelque quatre-vingt-dix ans plus tard, nous en livre des images méconnues et exceptionnelles. En août 1914, Jean Combier, photographe de profession, a vingt-trois ans quand il est mobilisé en tant qu'artilleur dans le 3e groupe de 75 du 1er, RAC (régiment d'artillerie de campagne) de la 16e DI (division d'infanterie). En plus de son barda de simple soldat, il emmène avec lui ses appareils photographiques. Durant quatre ans, il va photographier la vie au jour le jour des soldats partis au front. Il les immortalise dans leurs poses les plus avantageuses quand il s'agit d'envoyer les tirages à leur famille. Il les saisit dans leur quotidien le plus banal, car la vie s'organise comme elle peut chez ces hommes qui risquent la mort à tout instant : la lessive, la tambouille, les jeux de cartes. Il les fige dans la peur, la boue, le sang... On doit ainsi à Jean Combier un étonnant reportage sur le " Poilu's Park " des environs de Commercy, où les soldats en repos se livrent à seulement quelques kilomètres du front, avec la bénédiction de leur état-major, à des activités telles que des combats de boxe à l'aveuglette. On lui doit aussi, grâce à un appareil à vues stéréoscopiques qui permet des photos à main levée, des photographies des tranchées et des champs de bataille, des assauts et de la désolation qui les suit. On lui doit surtout une photographie prise en cachette de l'exécution de Flirey, le 20 avril 1915 : quatre soldats fusillés pour l'exemple, la preuve que les exécutions dans l'armée française ne se limitèrent pas à la répression des mutineries de 1917. S'il photographie également les villages en ruine traversés par son régiment et les villages où il fait halte lors de ses permissions à l'arrière - places, boutiques, familles et jeunes filles en fleurs -, c'est pour mieux donner une vision d'ensemble de cette France qui entre brutalement, avec cette guerre d'un genre nouveau, dans le XXe siècle. " Ces images sont une manière de prouver qu'on est vivant, qu'on s'accroche à la vie, qu'on existe encore. [...] Une photographie, c'est aussi bien qu'une lettre. "

Sommaire

    • La grande guerre de l'artilleur Combier
    • Le spectacle de la guerre
    • A l'arrière des lignes
    • Les fusillés de Flirey
    • La zone des armées et au-delà
    • Le Poilu's Park de Commercy

Caractéristiques

  • Date de parution
    03/11/2005
  • Editeur
  • ISBN
    2-7357-0257-X
  • EAN
    9782735702572
  • Présentation
    Relié
  • Nb. de pages
    207 pages
  • Poids
    1.565 Kg
  • Dimensions
    23,0 cm × 31,0 cm × 2,5 cm

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À propos des auteurs

Héritier du fonds photographique des éditions Combier ayant servi à la fabrication de cartes postales couvrant la France entière entre 1900 et 1970, Marc Combier rend accessibles pour la première fois dans cet ouvrage des photographies inédites et personnelles de son père, prises lors de la Première Guerre mondiale, et conservées dans les archives du musée Niépce de Chalon-sur-Saône. Historien et journaliste, Nicolas Meaux a publié plusieurs textes sur l'histoire de l'Europe et dirigé notamment des numéros spéciaux de la revue Historama. Il fut également collaborateur des Lettres françaises d'Aragon et Pierre Daix. Jean Combier naît en 1891 à Serrières, un village du Mâconnais. En 1907, à 16 ans, il se lance à bicyclette sur les routes du canton pour faire de la photographie dans les écoles et des cartes postales. En 1912, il est appelé sous les drapeaux au 1er Régiment d'Artillerie de Campagne de Bourges. Terminant son service militaire en mai 1914, il est mobilisé en août et ne quittera l'uniforme qu'en 1919. En 1922, il installe, à Mâcon, une imprimerie spécialisée dans la carte postale. Devenue CIM (Combier Imprimeur Mâcon) en 1935, sa maison ne va cesser de progresser et conquérir la France et l'Afrique du Nord. En 1949, Jean Combier lance la photographie aérienne pour " quadriller " le territoire. A sa mort, en 1968, le rêve de Jean Combier qui était de mettre " toutes les communes de France en cartes postales " était réalisé. Après de nombreuses péripéties, son entreprise survit désormais au sein du groupe Editor.

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