Pouët - Album

L'auteur, compositeur et interprète. Nom : Hadji-Lazaro. Prénom : François. Caractéristique : a des tics. Né d'un père et d'une mère, il passe rapidement de la danse classique avec tutu à la musique conceptuelle en attrapant par erreur dans sa cuisine une guitare à la place de la poêle à frire. Très jeune, pour survivre, il pratique la danse du ventre (qu'il a bien développé) dans les lieux glauques de Pigalle, et, de fait, décide d'appeler son groupe du même nom.
Achetant un gigot dans sa boucherie adorée, il décide d'un coup, amoureux de toutes sortes de musiques, de créer aussi un groupe de punks invertébrés : les garçons bouchers. Le gigot étant trop dodu pour lui tout seul, il invite à manger Manu Chao, troubad'ours mal léché. Et tous deux repus ils fondent Los Carayos et ses rythmes envoutants. En 2011, il crée Ma Tata, Mon Pingouin, Gérard et les autres, illustré par Delphine Durand, et fait une tournée pour les enfants avec Pigalle.
Dans Pouët, il reprend et réarrange, entre autres, trois morceaux des trois groupes précités. Les autres titres, inédits, ont été écrits pour ce disque avec l'accord mineur de l'académie Bémol. Il a pondu plus d'une vingtaine d'albums avec ses groupes et aussi sous son nom, et un avec les textes de Roland Topor, tout en étalant son talent dans quelques films sulfureux. Il est connu aussi pour ses capacités incroyables pour la sieste.
L'illustratrice. Nom : Durand. Prénom : Delphine. Caractéristique : a des tocs. Globe-trotteuse et sportive de haut niveau, Delphine Durand se fait d'abord remarquer en remportant six fois de suite le "Guiness record of the world" dans la catégorie "Salsa acrobatique en mangeant le plus de cacahouètes possible". De son enfance en Afrique, elle a acquis une aptitude à sonder l'avenir en comptant les taches des girafes, mais c'est aussi pendant cette année fondatrice que se développa son aptitude à danser tout en dessinant.
De retour en France, elle sera initiée aux arts majeurs par de grands maîtres, qui lui apprendront le surf expressionniste, bien sûr, le parachutisme nouvelle figuration libre imposée et évidemment la confection méticuleuse de coiffures punks. Elle devient alors une star internationale, mais par hasard, en dessinant un monstre poilu sur une nappe de restaurant à New York City. Elle parle couramment le wolof, l'alsacien et le provençaou, mais elle s'efforce désormais d'entretenir, non sans peine, un accent pointu tout en ne comprenant pas que l'on vienne habiter Paris.
C'est grâce à sa pratique salvatrice de la méditation transcendantale, qu'elle parvient aujourd'hui à lire dans le métro, tout en s'imaginant marcher pieds nus dans l'herbe fraîche. Delphine Durant a publié plein de livres en France et à l'étranger.