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Au début du XXe siècle, plus des trois quarts des Français étaient issus de paysans, les paysans qui façonnent le paysage par leur travail, rendu encore plus dur par le relief et le climat. Au village comme à la guerre, la solidarité se manifestait dans les difficultés. Hommes et femmes, vivant généralement à plusieurs générations dans des maisons inconfortables, éprouvaient des besoins de rencontres et de convivialité, cafés, églises, fêtes...
en plus des veillées hivernales entre familles voisines. L'école communale, le chemin de fer, le service militaire, ont été, en ouvrant un "ailleurs", des facteurs d'unité, de socialisation, de promotion. Les migrants auvergnats gardaient des liens très forts avec le canton d'origine, et nombreux étaient les retours dans le "haut pays" à l'occasion d'un arrêt saisonnier d'activité ou de la retraite.
