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Plaisir de retrouver Barroux, connu en jeunesse à ses débuts jusqu'à sa consécration et le retrouver dans un livre pour tous. Une drôle d'histoire pour une drôle de guerre. Un carnet trouvé d'abord dans un tas d'objets hétéroclites sorti d'une cave crasseuse. Au crayon noir, moustaches et départ en fanfare, des villages, des expressions au crayon... Les premiers jours d'une guerre, manœuvres et ressentis, sobre et précis, un dessin simple et pudique, illustrant le propos de larges bandes ou le détail est épargné ou important. Dans la direction de Verdun, le canon est encore lointain.
Quelques collages se superposant au dessin, extraits de carnet auxquels on donne une autre teinte, une vie au début d'une guerre. Quand commence la guerre et déjà nostalgie du retour, pas encore de blessures mais des ampoules, une inquiétude qui se précise. Jour et nuit, états d'âme que le crayon noir souligne. La guerre qui prend de plus en plus de place dans les esprits, dans le dessin, de la veine et la nuit qui se rapprochent. Guerre encore mobile et courte comme celle de Peguy sauf que notre poilu disparu un jour disparaît dans la nature en ne relevant plus que quelques chansons jusqu'en 17. Du Barroux adulte et jeunesse excellent !
"Adieu à tous. Non, au revoir".
Plaisir de retrouver Barroux, connu en jeunesse à ses débuts jusqu'à sa consécration et le retrouver dans un livre pour tous. Une drôle d'histoire pour une drôle de guerre. Un carnet trouvé d'abord dans un tas d'objets hétéroclites sorti d'une cave crasseuse. Au crayon noir, moustaches et départ en fanfare, des villages, des expressions au crayon... Les premiers jours d'une guerre, manœuvres et ressentis, sobre et précis, un dessin simple et pudique, illustrant le propos de larges bandes ou le détail est épargné ou important. Dans la direction de Verdun, le canon est encore lointain. Quelques collages se superposant au dessin, extraits de carnet auxquels on donne une autre teinte, une vie au début d'une guerre. Quand commence la guerre et déjà nostalgie du retour, pas encore de blessures mais des ampoules, une inquiétude qui se précise. Jour et nuit, états d'âme que le crayon noir souligne. La guerre qui prend de plus en plus de place dans les esprits, dans le dessin, de la veine et la nuit qui se rapprochent. Guerre encore mobile et courte comme celle de Peguy sauf que notre poilu disparu un jour disparaît dans la nature en ne relevant plus que quelques chansons jusqu'en 17. Du Barroux adulte et jeunesse excellent !