Voici la lecture parfaite pour se balader au fil des collines toscanes.
Pourtant, la vision de la Toscane n’est pas vraiment celle que j’en avais, celle-ci est vraiment plus rude, plus sauvage, je l’ai imaginée au bout du bout d’une route que je n’ai pas empruntée, car cette région est à l’abri des touristes et il faut l’y laisser.
« Noir », personnage principal de ce court récit, est une sorte de cousin de Julius Winsome, (du roman de Gerad Donovan) à l’époque contemporaine, en Italie, mais les marques temporelles sont tellement ténues que ce conte pourrait prendre
place aisément à une autre époque. Noir, venant du sud de l’Italie s’est installé sur des terres dont personne ne voulait, mais n’a jamais réussi à briser la méfiance de ses voisins envers l’étranger. D’autant plus que lui aime la terre, les animaux sauvages ou domestiques, les plantes, la forêt. Sa femme morte, son fils parti, il vieillit sur les terres qu’il a travaillées, recevant l’aide d’un jeune homme du village, le seul à le comprendre un peu. Le jour où un loup ou plutôt une louve, solitaire, commence à rôder aux alentours, il comprend qu’il sera le seul à pouvoir empêcher les chasseurs de massacrer cet animal.
Nature writing à l’italienne, déclaration d’amour pour la terre toscane et les quelques véritables passionnés qu’elle compte encore, plaidoyer contre l’agriculture intensive, contre la chasse, beau portrait d’homme que la vie a usé au point que sa jeunesse lui semble appartenir à quelqu’un d’autre, le tout avec une belle écriture lumineuse et sombre à la fois, il serait dommage de passer à côté de ce livre.
Nature writing à l’italienne
Voici la lecture parfaite pour se balader au fil des collines toscanes.
Pourtant, la vision de la Toscane n’est pas vraiment celle que j’en avais, celle-ci est vraiment plus rude, plus sauvage, je l’ai imaginée au bout du bout d’une route que je n’ai pas empruntée, car cette région est à l’abri des touristes et il faut l’y laisser.
« Noir », personnage principal de ce court récit, est une sorte de cousin de Julius Winsome, (du roman de Gerad Donovan) à l’époque contemporaine, en Italie, mais les marques temporelles sont tellement ténues que ce conte pourrait prendre place aisément à une autre époque. Noir, venant du sud de l’Italie s’est installé sur des terres dont personne ne voulait, mais n’a jamais réussi à briser la méfiance de ses voisins envers l’étranger. D’autant plus que lui aime la terre, les animaux sauvages ou domestiques, les plantes, la forêt. Sa femme morte, son fils parti, il vieillit sur les terres qu’il a travaillées, recevant l’aide d’un jeune homme du village, le seul à le comprendre un peu. Le jour où un loup ou plutôt une louve, solitaire, commence à rôder aux alentours, il comprend qu’il sera le seul à pouvoir empêcher les chasseurs de massacrer cet animal.
Nature writing à l’italienne, déclaration d’amour pour la terre toscane et les quelques véritables passionnés qu’elle compte encore, plaidoyer contre l’agriculture intensive, contre la chasse, beau portrait d’homme que la vie a usé au point que sa jeunesse lui semble appartenir à quelqu’un d’autre, le tout avec une belle écriture lumineuse et sombre à la fois, il serait dommage de passer à côté de ce livre.