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Audrey Kermalvezen apprend à 29 ans qu'elle et son frère sont nés grâce à un don de sperme. Ils sont 70 000 en France dans leur cas. La majorité d'entre eux l'ignorent. Des questions la hantent : son frère et elle ont-ils le même géniteur ? A-t-elle déjà croisé des demi-frères et sœurs inconnus ? A-t-elle un risque de consanguinité avec son mari, lui-même issu d'un don ? Autant d'interrogations qui se heurtent à la protection de l'anonymat des donneurs.
Commence alors une véritable enquête : qui sont les donneurs de sperme ? Pourquoi l'Etat interdit-il l'accès à leurs origines aux enfants concernés ? Les donneurs veulent-ils tous rester anonymes ? Pratiques anarchiques dans les institutions officielles, serial donneurs, non-respect des lois ... L'auteure dresse un état des lieux accablant pour l'Etat et une partie du corps médical. A la fois document et témoignage, ce livre appelle à la reconnaissance et au respect des droits des enfants conçus par dons.
Très complet pour en savoir plus sur le sujet
Audrey Kermalvezen a une double casquette dans ce livre car elle est à la fois juriste en bioéthique et témoigne comme personne conçue par don.
Grace à ce livre elle veut répondre à la question : la loi est-elle adaptée à la réalité de ceux qui vivent cette situation ?
Son but est d’alerter les pouvoirs publics sur l’urgence d’encadrer cette technique de manière respectueuse en prenant en compte les intérêts de toutes les personnes (donneurs, couples qui ont recours à cette technique et ceux qui en sont nés) Elle veut également informer le grand public sur ce sujet méconnu.
En effet j’ai appris beaucoup de chose sur cette technique, j’ai surtout été surprise pas ce qui se passe finalement.
70 000 personnes sont nées d’un don et parmi eux 64 000 français ignorent leur conception avec un donneur anonyme. !!!????
Pourquoi le secret ? J’avais du mal à comprendre et Audrey m’a donné les explications.
Elle montre également les conséquences de l’anonymat du don sur l’enfant. Elle met notamment en avant le fait qu’il n’a pas connaissance d’une partie des antécédents familiaux.
Il amène également d’autres conséquences qu’on n’imagine pas spontanément mais une femme conçue par don de sperme peut se faire inséminer par le sperme de son propre géniteur ! Ou si 2 personnes nés d’un don se mettent en couple (comme c’est le cas d’Audrey et son conjoint), elles ont peut être 50 % de patrimoine génétique !
Je vous recommande ce livre si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet.