Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'ouvrage que fait paraître Albert Rocca, dès 1814, est parmi les tout premiers témoignages sur la guerre de la Péninsule. Première véritable "sale...
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Résumé
L'ouvrage que fait paraître Albert Rocca, dès 1814, est parmi les tout premiers témoignages sur la guerre de la Péninsule. Première véritable "sale guerre" qui trouve en Rocca, jeune hussard, né à Genève en 1788, mais français par l'annexion en 1798, un témoin des plus honnêtes et impartiaux. Très rapidement, il note que la guerre en Espagne n'a rien à voir avec les campagnes de l'Europe du Nord où les populations sont si peu affectés par la défaite de leurs gouvernants qu'elles s'engagent dans les armées napoléoniennes. Ici, dans la Péninsule, la population espagnole et portugaise, fanatisée par la foule des prêtres et des religieux, se soulève en masse et ne s'avoue jamais vaincue, alors même que ses armées sont défaites sur le terrain strictement militaire. Le tableau que dépeint Rocca est assez incroyable et nous ramène au souvenir de guerres récentes où un état militairement vainqueur se trouve obligé de s'avouer vaincu par la seule volonté du peuple opprimé et révolté... Que n'a-t-on pas lu Rocca plus tôt! Que n'a-t-on pas mieux étudié cette guerre d'Espagne, matrice de touts les guerres de libération futures, de ces guérillas dont le terme même provient de cette guerre d'Espagne-là, celle de 1808 à 1814! La préface de C. Bourachot complète les Mémoires en fournissant des éléments biographiques fort utiles sur la vie d'Albert Rocca.