Voilà un livre extrêmement bien écrit, le sujet pourtant très vaste, est traité avec concision et clarté, et l'on découvre au détour de chacune des pages, le mot et l'idée justes. Car, au milieu de la profusion d'ouvrages, sortis dans le même temps, traitant du médicament, celui-ci est un incontournable, que l'on pourrait qualifier de livre premier. Dans la lignée du précédent « Alertes grippales », il permet au lecteur de comprendre sans asséner de dogmes, de discerner les dysfonctionnements sans pour autant stigmatiser les individus. Evitant soigneusement les dénonciations
de personnes ("des noms!"), l'analyse vise toujours le général au-delà du particulier.
Ce livre tranche, aussi, par son caractère éclectique, du fait d'une formation polyvalente mais complémentaire de son auteur, qui transmet un savoir cumulé, résultat de plusieurs décennies de labeur désintéressé.
C'est un livre où transparaît une volonté ferme et courageuse de bousculer le courant des choses établies, incitant à la réflexion personnelle, à la prise de conscience citoyenne. Il déborde largement le cadre du médicament et ouvre des perspectives altruistes en plaçant l'individu dans une dimension, tout naturellement Humaine.
A lire le dernier livre de Marc Girard sur
la brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne, est un plaidoyer contre le totalitarisme moderne, usant de la médicalisation, sous-tendu par un libéralisme capitaliste mais aussi culturel, où les seuls moyens d’échange et de reconnaissance quel que soit le domaine, y compris médical, demeurent les objets de consommation. Le corps de la femme relégué, lui aussi, au rang d’objet, approché sous l’angle du scalpel et de l’imagerie en coupes, engoncé dans une camisole chimique promue, et présentée comme libératrice du corps, mais surtout comme garante de la maîtrise de la procréation que seule la femme devrait assumer.
Ce livre est un cri d’alarme, qui dénonce la déshumanisation en marche, sous l’égide médicale, avec la perte des signaux biologiques facilitant l’accession à la connaissance de Soi mais aussi de l’Autre. L’assistanat, consistant à médicaliser la création (le fait d’exister, d’être) use des mêmes mobiles que ceux mis en place pour la médicalisation de la procréation : la négation du Sacré, de l’Humain.
Ce livre bouscule les idées imposées par une société ultra technicisée, s’éloignant des fondamentaux, avec perte de l’esprit critique ; celui-là même censé préserver l’Espèce, au sein de laquelle, la femme a perdu tout instinct, lui permettant d’accéder à sa véritable émancipation, réduite à s’en remettre, pour cela, au corps médical, son propre corps se trouvant, alors, dés-habité.
médicalisation et conscience citoyenne
Voilà un livre extrêmement bien écrit, le sujet pourtant très vaste, est traité avec concision et clarté, et l'on découvre au détour de chacune des pages, le mot et l'idée justes. Car, au milieu de la profusion d'ouvrages, sortis dans le même temps, traitant du médicament, celui-ci est un incontournable, que l'on pourrait qualifier de livre premier. Dans la lignée du précédent « Alertes grippales », il permet au lecteur de comprendre sans asséner de dogmes, de discerner les dysfonctionnements sans pour autant stigmatiser les individus. Evitant soigneusement les dénonciations de personnes ("des noms!"), l'analyse vise toujours le général au-delà du particulier.
Ce livre tranche, aussi, par son caractère éclectique, du fait d'une formation polyvalente mais complémentaire de son auteur, qui transmet un savoir cumulé, résultat de plusieurs décennies de labeur désintéressé.
C'est un livre où transparaît une volonté ferme et courageuse de bousculer le courant des choses établies, incitant à la réflexion personnelle, à la prise de conscience citoyenne. Il déborde largement le cadre du médicament et ouvre des perspectives altruistes en plaçant l'individu dans une dimension, tout naturellement Humaine.
A lire le dernier livre de Marc Girard sur
la brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne, est un plaidoyer contre le totalitarisme moderne, usant de la médicalisation, sous-tendu par un libéralisme capitaliste mais aussi culturel, où les seuls moyens d’échange et de reconnaissance quel que soit le domaine, y compris médical, demeurent les objets de consommation. Le corps de la femme relégué, lui aussi, au rang d’objet, approché sous l’angle du scalpel et de l’imagerie en coupes, engoncé dans une camisole chimique promue, et présentée comme libératrice du corps, mais surtout comme garante de la maîtrise de la procréation que seule la femme devrait assumer.
Ce livre est un cri d’alarme, qui dénonce la déshumanisation en marche, sous l’égide médicale, avec la perte des signaux biologiques facilitant l’accession à la connaissance de Soi mais aussi de l’Autre. L’assistanat, consistant à médicaliser la création (le fait d’exister, d’être) use des mêmes mobiles que ceux mis en place pour la médicalisation de la procréation : la négation du Sacré, de l’Humain.
Ce livre bouscule les idées imposées par une société ultra technicisée, s’éloignant des fondamentaux, avec perte de l’esprit critique ; celui-là même censé préserver l’Espèce, au sein de laquelle, la femme a perdu tout instinct, lui permettant d’accéder à sa véritable émancipation, réduite à s’en remettre, pour cela, au corps médical, son propre corps se trouvant, alors, dés-habité.