Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Je l'aperçus de loin. Adossée à la façade de l'immeuble début de siècle, elle attendait dans l'éclat du soleil. En m'approchant, j'eus l'impression...
Lire la suite
15,20 €
Neuf
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 23 avril et le 26 avril
En librairie
Résumé
" Je l'aperçus de loin. Adossée à la façade de l'immeuble début de siècle, elle attendait dans l'éclat du soleil. En m'approchant, j'eus l'impression qu'elle allait être happée par la pierre d'un instant à l'autre et disparaître hors de la lumière violente dans laquelle elle semblait vaciller comme vacille le lointain sous l'effet de la chaleur. Elle s'absentait vers un monde où je ne pourrais plus la rejoindre. Je l'ai perdue, voilà les mots qui me vinrent à l'esprit : je l'ai perdue. Je faillis courir jusqu'à elle pour la serrer contre moi et la retenir. Elle tourna la tête, me découvrit et me sourit ; tout allait bien. Tout allait bien. "
Jules devine que son amitié avec Lou comporte ses zones d'ombre et de fuite. Elle écrit des romans, entoure sa vie de mystère, accumule les aventures. Derrière l'apparence, pourtant, il y a cette absence dans laquelle peu à peu elle s'enfonce. A force d'observer Lou, Jules est pris dans un jeu de miroirs où il se trouve confronté à lui-même. Deux êtres peuvent-ils se connaître intimement, pour finalement se manquer et se perdre ? Et manquer l'autre, n'est-ce pas risquer de passer à côté de soi-même ?
Dans un style concis, tout en nuances, en pudeur et en lucidité amère, Anaïs Jeanneret décrit la peur de s'engager, cette forme de désenchantement si contemporaine, qui incite les personnages à rester spectateurs de leur propre vie.