Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. Le plus sociable et le plus aimant des humains...
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" Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. Le plus sociable et le plus aimant des humains en a été proscrit par un accord unanime. " Ainsi commencent Les Rêveries. Rousseau a soixante-quatre ans, il est malade. Les attaques et les calomnies l'avaient anéanti puis révolté. Il retrouve la sérénité. Où ? Dans la rêverie au milieu d'une nature immuable et accueillante. " De quoi jouit-on dans une pareille situation ? De rien d'extérieur à soi, sinon de soi-même et de sa propre existence. " Les souvenirs heureux reviennent, ses obsessions se calment. L'île de St-Pierre, en Suisse, les environs de Paris où il herborise, offrent protection et émerveillement à cet homme blessé, à cet enfant sans père. Le mouvement de l'eau rythme son rêve et sa prose. Sa dernière autobiographie est devenue son chef-d'œuvre.