Les proches et la fin de vie médicalisée - Panorama international

Jean Leonetti

(Préfacier)

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Collectif

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"Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer, ni rouvrir à son gré". Cette citation de Lamartine, illustration parfaite de la fin... Lire la suite
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Résumé

"Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer, ni rouvrir à son gré". Cette citation de Lamartine, illustration parfaite de la fin de vie dans nos sociétés d'antan, n'est souvent plus d'actualité. En effet, aujourd'hui, une fois sur deux dans nos sociétés modernes, c'est l'équipe médicale qui referme ce livre sans pour autant avoir l'intention d'abréger la vie. Mais, généralement, les médecins ne décident pas seuls.
Si le patient lucide intervient de plus en plus dans les décisions de soins, fussent-elles vitales, ses proches prennent le relais lorsqu'il devient incapable de s'exprimer. Or, de multiples questions entourent non seulement ce concept de "proches" mais aussi le rôle de ceux-ci. Qu'ils interviennent à titre de représentant légal, de mandataire du patient, de personne de confiance ou qu'ils soient dénués de pouvoir juridique, les "proches" seront-ils simplement consultés par les soignants sur la volonté présumée du malade dans le processus d'une fin de vie médicalisée ou devront-ils assurer un véritable droit à l'autodétermination de celui-ci ? Se verront-ils reconnaître, pour ce faire, un droit d'information sur l'état du patient, voire un accès à un dossier médical ? Leur rôle sera-t-il affecté en présence de directives anticipées rédigées par l'intéressé ? Fruit des débats entre juristes, mais également entre médecins, philosophes et sociologues, les articles regroupés dans cet ouvrage tentent d'analyser le statut actuel, dans dix-huit pays, des accompagnants non professionnels du malade en fin de vie.
De nombreux droits nationaux européens sont ainsi comparés, confrontés également à d'autres pratiques, nord et sud américaines notamment. Au-delà des différences juridiques et éthiques qui, indubitablement, séparent ces diverses traditions, une interrogation récurrente surgit : plus qu'une protection paternaliste, les proches n'ont-ils pas à assurer le respect de ce que "leur malade" aurait souhaité, garantissant ainsi, jusqu'à la fin de la vie, un droit fondamental, à savoir l'autonomie de décision du malade ? Si ce livre montre la difficulté d'une telle tâche, il tente d'ouvrir des portes vers un accompagnement humain et fraternel du malade en fin de vie.

Sommaire

  • QUELLE PLACE POUR LES PROCHES LORS DES DECISIONS DE FIN DE VIE MEDICALISEE ?
  • L'INDIVIDUALISATION DU RAPPORT A LA MORT
  • L'AGONISANT ET LE TRIANGLE DES PROCHES POUR UNE APPROCHE RELATIONNELLE DE LA FIN DE VIE
  • REGARD D'UN MEDECIN SUR LA COMPLEXITE DE LA FIN DE VIE ET DU ROLE DES PROCHES
  • PROCHES ET FIN DE VIE MEDICALISEE EN DROIT FRANCAIS : LA FAMILLE REDESSINEE PAR LA PERSPECTIVE DE LA MORT ?
  • ALLEMAGNE : LE ROLE MAJEUR DES PROCHES AU SERVICE D'UNE REELLE AUTONOMIE DU PATIENT EN FIN DE VIE
  • LA RECONNAISSANCE LEGALE DES DROITS DES PROCHES EN SUISSE
  • PROCHES ET FIN DE VIE MEDICALISEE EN DROIT ANGLAIS : UN ROLE LIMITE DES PROCHES QUI VISE A RENFORCER L'AUTONOMIE DU PATIENT
  • LES MISSIONS LEGALES DES PROCHES POUR UNE AUTONOMIE EFFECTIVE DU PATIENT EN FIN DE VIE
  • LES PROCHES ET LA FIN DE VIE MEDICALISEE EN ESPAGNE

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À propos de l'auteur

Biographie de Brigitte Feuillet-Liger

Brigitte Feuillet-Liger est professeur à la Faculté de Droit de Rennes, Membre de l'Institut Universitaire de France, Directrice du CRJO (IODE, UMR CNRS numéro 6262) et Présidente du Réseau Universitaire International de Bioéthique. Jean Léonetti est député des Alpes-Maritimes et a été ministre chargé des Affaires Européennes.

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