Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
J'aurais voulu vivre dans le folk song comme Joe Hill, pleurer pour les innocents que ma bombe aurait mutilés, remercier le vieux paysan qui nous aurait...
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Résumé
J'aurais voulu vivre dans le folk song comme Joe Hill, pleurer pour les innocents que ma bombe aurait mutilés, remercier le vieux paysan qui nous aurait nourris pendant notre fuite. J'aurais voulu avoir une manche vide retenue par une épingle double, et voir les gens sourire tandis que je saluais de la mauvaise main. (...) J'aurais voulu avoir ma tête portée à Pékin, avec un poème écrit sur mon épaule.
(...) J'aurais voulu trafiquer dans l'immobilier, représentant d'un milliardaire anonyme et sans âge. J'aurais voulu bien écrire sur les Juifs. J'aurais voulu être fusillé dans les rangs des Basques pour avoir apporté l'Eucharistie contre Franco sur le champ de bataille.
Avec ce second roman, paru en 1966, Leonard Cohen écrivit un des livres les plus déjantés et les plus fulgurants des années soixante. Ses lecteurs regretteront toujours qu'il ait ensuite abandonné une voie romanesque qui lui réussissait si bien.