Les mots de la Grande Guerre

Peut-on dire l'âpreté des combats, l'enfer de Verdun et du Chemin des Dames ? L'horreur des attaques et des bombardements, avec leur cohorte de blessés, de mutilés, de gazés ? Conservateur général du patrimoine, historienne et historienne de l'art, Thérèse Burollet a choisi la voie des "Mots". S'appuyant sur les récits des écrivains combattants, Maurice Genevois. Roland Dorgelès ou Erich-Maria Remarque, elle raconte en soixante mots clés la vie quotidienne des poilus sur le front. Soixante mots pour évoquer les tranchées, la boue, l'anxiété des guetteurs, le courage des brancardiers, mais aussi les moments de détente dans les cagnas et l'attente du courrier dont dépend le moral des bonshommes. En regard des textes, des documents iconographiques souvent bouleversants s'imposent comme autant de témoignages de cette fraternité des sacrifiés, de l'"union sacrée" de la France face à la tragédie de 1914-1918.