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Ces quelques écrits d’enfants de Tunis au printemps 2011, âgés de 12 à 14 ans, ne peuvent qu’esquisser une tendance. L’année aura été dans les lycées et collèges tunisiens, ainsi qu’à l’Université, une année haute en couleurs ! Ces jeunes collégiens rêveurs découvrent avec des mines ébahies que l’impossible est possible et que la joie peut se transformer en un sentiment légitime. "Le silence a envahi tout d’un coup les environs".
Comment soudain ne pas comprendre que tout a basculé, qu’une parole sensée et aigue peut venir de ceux qui sont appelés à prendre la relève et que tout est affaire de silence, dans ce pays où tout se traite sans se traiter et où l’ombre de l’inquiétude s’allonge à longueur de journée (extrait de la préface).