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Alexéï Féodossévitch Vangengheim est météorologue. Sur l'immense étendue de l'URSS, les avions ont besoin de ses prévisions pour atterrir, les navires pour se frayer un chemin à travers les glaces... A l'aube de la conquête de l'espace, ses instruments permettent de sonder la stratosphère. Mais un jour de 1934, Alexéï est arrêté, accusé d'être un saboteur. Pendant ses années de camp, il correspond avec sa toute jeune fille, Eléonora, qu'il ne reverra jamais.
C'est la découverte de cette correspondance qui a décidé Olivier Rolin à enquêter sur le destin de cet homme brisé.
Le météorologue
Je dois l’avouer, j’ai eu beaucoup de mal avec le style de la narration de ce récit qui alterne 3ème et 1ère personne dans un même paragraphe.
Et comme pour ne pas alourdir le propos, l’auteur ne cite pas ses sources, je m’y suis perdue parfois. Une lecture exigeante, donc.
Venons-en au propos : l’auteur soulève un point délicat, celui de la crédibilité des témoignages des victimes des purges de Staline. En effet, les rares qui ont pu, à l’époque, passé à l’Ouest, ont subi l’omerta parfois violente des membres du très respecté Parti Communiste. Ceux qui ont pu parler. Pour les autres, il ne reste qu’une photographie sur le lieu de la fausse commune qui leur sert de sépulture, si jamais elle a été découverte.
Les rescapés de la Shoah témoignent sans relâche ; qui parle pour les « Purgés » du stalinisme, ceux qui ont cru jusqu’au bout que Le Petit Père des Peuple pouvait les sauver ?
L’image que je retiendrai :
Celle des reproductions en fin de volume des planches de la météorologue envoyait à sa fille.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/24/le-meteorologue-olivier-rolin