Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Haut Langage est le dernier livre, posthume, d'Erich Auerbach (1892-1957), l'auteur de l'un des livres de critique littéraire les plus importants...
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Résumé
Le Haut Langage est le dernier livre, posthume, d'Erich Auerbach (1892-1957), l'auteur de l'un des livres de critique littéraire les plus importants du XXe siècle : Mimésis. Il en constitue l'indispensable complément. Auerbach, installé aux États-Unis après son exil à Istanbul, disposait enfin des ressources des grandes bibliothèques. Il déploie une incroyable érudition. Comment l'Europe s'est-elle construite intellectuellement à la fin de l'Antiquité et au Moyen Âge ? Quel rôle le latin a-t-il encore pu jouer dans ce processus multi-séculaire ? Quel public existait-il pour quelles œuvres ? Ce sont ces questions, croisées avec l'évocation du destin de la théorie antique de la séparation des styles revisitée par le christianisme et placées sous le patronage de saint Augustin, de Vico et de Dante, qui structurent le livre. Les thèmes de recherche auerbachiens annoncent les questionnements les plus actuels sur " l'intention d'auteur ", sur l'interaction auteur-lecteur, sur " l'horizon d'attente ", sur la prise en compte de l'Histoire et du rôle de l'individu. Le livre doit être lu à partir de la " conception figurative " qui est au centre de la pensée de l'auteur, et qui fait de cette époque de la latinité tardive et du Moyen Âge la sœur de celle qu'Auerbach a dû vivre en tant qu'individu pris dans l'Histoire.