La Révolution française dans l'infortune de la finance

Note moyenne 
Comment la Révolution, commencée en 1789 par un acte d'abolition de la tyrannie et le serment de donner à la France une constitution, en arriva-t-elle... Lire la suite
41,50 € Neuf
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 23 avril et le 26 avril
En librairie

Résumé

Comment la Révolution, commencée en 1789 par un acte d'abolition de la tyrannie et le serment de donner à la France une constitution, en arriva-t-elle à dégénérer, à produire une nouvelle aristocratie, à faire rentrer dans sa misère le peuple souverain ? Les débats d'idées tiennent une grande place dans les lectures de cette Révolution ; les effets émergents, les projets avortés de la raison constructiviste, les excès en tous genres et, bien sûr, la tyrannie de Robespierre sont au coeur de la lecture canonique depuis la révolution furétienne.
Oublions ces sottises et cherchons dans les documents, les écrits, les discours ; dans les principes mis en avant et les pratiques qui les contredirent ; dans les mensonges des démagogues, les erreurs d'honnêtes incompétences ; dans les promesses impossibles à tenir, d'honorer toutes les dettes de l'Ancien Régime, de racheter tous les offices et revenus obtenus jadis par faveur et à peu de frais ; dans l'impérieuse nécessité de fonder un moyen de paiement, un organisme central de comptabilité, là où les comités locaux suppléèrent sans méthode aux caissiers à façon aux comptes invérifiables, aux épices et tours de passe-passe ; dans l'affrontement d'hommes intègres, qui ne se comprirent pas (Robespierre et Cambon) ; dans l'opposition entre initiative du peuple et mise en place d'un système monétaire et financier ; tout cela combattu, dans le silence des affaires d'abord, puis, après Thermidor, dans la revendication de la liberté d'entreprendre, de commercer, de faire de la finance à compte privé.
La Révolution, qu'on a dite perdue par l'irruption du peuple sur la scène publique, fut gangrenée par tous ceux qui n'y virent et n'y trouvèrent que moyens de fortune. Et c'est encore au nom de la Nation, de la Patrie, de l'unité même, que la monnaie, après Thermidor, fut dégradée, puis liquidée ; les finances laissées dans le désordre d'agents infidèles, couverts ou dénoncés par des dirigeants corrompus.
Désordre bénin ; la guerre de conquête devait tout régler. Alors vint le nouveau despote.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/01/2014
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-343-02325-0
  • EAN
    9782343023250
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    384 pages
  • Poids
    0.605 Kg
  • Dimensions
    16,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de Philippe Riviale

Philippe Riviale est docteur d'Etat en droit public, major de l'agrégation de sciences sociales, professeur de Première supérieure, chercheur associé à l'Institut d'histoire de la Révolution française, Paris 1-CNRS.

Du même auteur

Les clients ont également aimé

Derniers produits consultés

41,50 €