Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
C'est en février 1494, durant le Carnaval - la saison des fous - que parut à Bâle "Das Narren schyff" du Strasbourgeois Sébastien Brant. Le succès...
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C'est en février 1494, durant le Carnaval - la saison des fous - que parut à Bâle "Das Narren schyff" du Strasbourgeois Sébastien Brant. Le succès fut foudroyant et durable. Jamais, depuis l'invention de l'imprimerie, un livre en langue allemande n'avait connu pareil succès. Brant, dominé par l'idée que les malheurs des hommes résultent de leurs péchés, entreprend de leur montrer la laideur de leurs vices ou folies et présente une galerie de portraits de fous où chacun pourra se reconnaître. Rien n'échappe à sa rigueur impitoyable : l'orgueil, la fraude, le blasphème, l'usure, mais aussi la manie des voyages, la désobéissance au médecin, les sérénades nocturnes... Derrière le moraliste âpre et sans concession, pointe un observateur fin, souvent truculent. Cette attention aux hommes et à la vie - magnifiée par la superbe série de gravures sur bois, à laquelle Dürer, jeune, aurait travaillé - confère à "La Nef des fous" une vigueur et une modernité sans ride.