Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans ce coin montagneux de l'Algérie, coups de main des rebelles et ratissages musclés de l'armée française se succèdent depuis 1954. Il n'est pas...
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Résumé
Dans ce coin montagneux de l'Algérie, coups de main des rebelles et ratissages musclés de l'armée française se succèdent depuis 1954. Il n'est pas jusqu'à la vieille citerne, source immémoriale de la vie dans la vallée, qui ne soit devenue un symbole de la mort omniprésente. Quand le sous-lieutenant Werner débarque dans ces parages en 1960, les autorités considèrent que la contrée est pacifiée. Appelé comme tous ceux de sa génération à faire son service militaire en Algérie, il se voit donner instruction d'administrer les villages et d'y faire régner l'ordre. Installé dans un fortin que protègent trente harkis hors d'âge, Werner s'efforce de remplir sa mission, sans illusion ni faiblesse. De loin en loin, il descend reprendre souffle dans la ville la plus proche où rien apparemment n'a changé, hors de rares attentats vite classés. Arrive le moment où Français et Algériens se décident enfin à ouvrir en Suisse de discrètes négociations de paix. Jusqu'alors Werner avait appliqué la politique officielle. Désormais, tranche-t-il, ce qui se passe sur le terrain ne changera rien à l'issue du conflit. Qu'on arrête donc de s'entretuer ! Tandis que le carnage se poursuit alentour, une étrange trêve va s'instaurer dans la vallée. Traversé de personnages inoubliables, La Citerne offre une vision de l'intérieur, dure, ironique et grave, des ultimes convulsions du drame algérien. Au fil des pages, le roman s'élargit en une parabole sur la folie des hommes et le devoir de résistance face aux logiques meurtrières.